mercredi 22 octobre 2014

Cofely Services : 900 salariés adoptent le CRM de Salesforce

LMI du 22/10/2014

Chez Cofely Services, le passage au cloud avec l'adoption de la plate-forme CRM de Salesforce.com a entrainé une meilleure communication entre les métiers du commerce, et de l'exploitation.

En direct de San Francisco - Cofely Services, une filiale de GDF Suez spécialisée dans la distribution énergétique à destination des entreprises et des bâtiments, a récemment adopté l'outil de gestion de la relation client de Salesforce.com. « Une seule solution a été retenue pour 900 utilisateurs dans les activités commerce, exploitation et management », nous a indiqué Céline Forest, responsable de projets chez Cofely Services, lors d'un entretien à Dreamforce 2014 à San Francisco. Un précadrage d'un mois a été lancé en avril/mai 2013 dans une agence suivi après l'été par le démarrage du projet lui-même dans 6 régions. « Après des benchmarks face à d'autres concurrents, également en mode SaaS, Salesforce.com est vite apparu comme une évidence. Les principales raisons qui ont entrainé ce choix sont la position de leader sur ce marché de cette solution cloud prépackagée et les déclinaisons pour postes mobiles pour avoir une vision à 360° sur smartphone, tablette ou PC portable. » 

Une trentaine de personnes issues des métiers et l'informatique ont travaillé pendant huit mois sur le projet - de septembre 2013 à avril 2014 - avec le concours de l'intégrateur EI-Technologie. Un panel de 400 utilisateurs a validé la solution et les 10% de développements spécifiques qui ont été nécessaires. Porté par la direction générale et toutes les filières, ce projet a mobilisé tous les types de métiers sur le terrain avec des ateliers très riches en échange selon Céline Forest.

Huit mois ont été nécessaires pour déployer l'outil Salesforce

Avant ce projet plusieurs outils CRM étaient utilisés dans les agences de la société, des logiciels spécifiques comme des tableurs. Même si la solution de Salesforce.com ne semblait pas provoquer de blocage, le passage au cloud a entrainé la mise en place d'un accompagnement au changement puisque la façon de travailler a réellement évolué. Toutes les informations clients sont désormais accessibles et utilisables par plusieurs services. Et non plus, comme auparavant, disponibles uniquement en silo.  « Avec le concours d'Altares, nous avons interfacé notre CRM avec notre back office afin d'enrichir notre référentiel client », précise Céline Forest. Chaque collaborateur a en outre  bénéficié d'une formation interne d'une journée, et des indicateurs de suivi ont été mis en place pour analyser l'appropriation de l'outil. « Cette formation a été assurée par six personnes dans nos six régions, pas seulement sur l'outil mais également sur les processus. »

 Après six mois d'utilisation, une extension vers d'autres solutions Salesforce.com est envisagée. « Si cette solution CRM est nativement livrée avec Chatter, nous avions décidé de ne pas communiquer en interne sur ce point. Nous avons été surpris par l'appropriation spontanée de cet outil pour créer des communautés afin de discuter entre le commerce et l'exploitation », conclut Céline Forest. 

dimanche 19 octobre 2014

Lightning, déjà un coup de jeune pour Salesforce1

IT for Business du 15/10/2014

Un an après sa première version lancée en 2013, la plateforme de développement Salesforce1 connaît sa première mise à jour majeure, avec Lightning.

« Lightning s'articule autour de trois axes : Components, pour personnaliser l'interface utilisateur; Framework, pour développer ces components; et Builder, pour construire les applications », résume Parker Harris, co-fondateur de Salesforce. Les composants sont la grande nouveauté de la nouvelle version de la plateforme de développement Salesforce1. Il s'agit d'une part de fonctionnalités standard liées à l'environnement Salesforce (Chatter, Map, Notes...), de composants issus de partenaires (Dropbox, Docusign, Evernotes...) ou de fonctions personnalisées par l'entreprise utilisatrice (outil de tracking ou choix d'un moyen d'expédition, par exemple). A partir de ces composants, les applications sont construites par drag & drop. Étant basées sur HTML5, les applications développées avec Lightning fonctionnent sur n'importe quel appareil.
L'objectif de Lightning est de permettre à des personnes issues des métiers de mettre elles-mêmes au point des applications relatives à leurs besoins.

Cette plateforme a été testée plus d'un an en interne avant d'être rendue publique. Surtout, Salesforce s'est comme à son habitude entouré de partenaires pour valider sa technologie. « Certes, on peut considérer Lightning comme étant juste une évolution de Salesforce1 », concède Olivier Nguyen Van Tan, directeur marketing EMEA de Salesforce. Mais il est clair qu'elle devrait faciliter les relations entre développeurs et métiers.

jeudi 16 octobre 2014

Dreamforce 14 : Renault déploie 3 solutions Salesforce au niveau mondial

LMI du 16/10/2014

Afin d'offrir un meilleur service, Renault va combiner trois produits de Salesforce.com (Service cloud, Marketing cloud et Community) pour relier les concessionnaires aux données clients.

Renault est sur le point de déployer Salesforce au niveau mondial. L'opération devrait s'achever en mars 2015, comme l'a révélé lundi un responsable informatique du constructeur lors de la conférence Dreamforce'14 qui se tient actuellement (13-16 octobre) à San Francisco. Le déploiement de Salesforce fait partie de la stratégie digitale et CRM de Renault : ce canal représente 10 % des ventes totales du constructeur automobile. Selon Laurent Laporte, directeur des centres d'appels et du CRM de Renault, le constructeur français, plus que centenaire, a gardé « trop de distance » et est resté dans une relation « trop commerciale » avec ses clients. La prochaine étape, c'est l'intégration des mainframes et des CRM dans chaque région du monde qui va permettre « de mieux utiliser les données pour apporter un meilleur service ».

Laurent Laporte a précisé par ailleurs que l'objectif de ce déploiement mondial était « de modifier en profondeur la relation du constructeur avec ses clients » et d'offrir un meilleur service à la clientèle que ses concurrents. « D'ici mars 2015, Renault compte achever l'intégration des services marketing et ventes de 34 pays, de 5 000 concessionnaires locaux, de 1 000 employés travaillant dans les centres d'appels et de son portail client My Renault à une plate-forme Salesforce centralisée », a encore déclaré le responsable informatique. Le constructeur veut donner aux employés un accès à des informations en temps réel sur la fréquentation du site. Ils pourront réaliser des enquêtes de satisfaction par région, afin que les 10 millions de prospects effectués chaque année débouchent sur des ventes de véhicules. Ils pourront aussi se connecter au portail en même temps que les clients.

Le projet R-Force combine trois clouds

Le projet, nommé R-Force, combine trois produits Salesforce : Service cloud, Marketing cloud et Community. Pendant la conférence Dreamforce'14, Laurent Laporte et Nelson Andrade, un autre responsable informatique de Renault, ont montré comment R-Force était utilisé au Brésil, où le produit avait déjà été déployé en tant que pilote. Un des objectifs de R-Force, est d'arriver à ce qu'un client qui choisit une première voiture de la marque, rachète un nouveau modèle quelques années plus tard. Le site brésilien, qui relie une entreprise à un partenaire sur une plate-forme multitenant, utilise également le CRM pour mesurer la satisfaction du client pour tout ce qui concerne l'entretien du véhicule. Un centre d'appels de Renault reçoit la réclamation ou la requête d'un client envoyée via Facebook ou Twitter. Dans son tableau de bord, l'employé peut visualiser l'historique et éventuellement le compléter. Après avoir examiné la réclamation, Renault contacte directement et instantanément le concessionnaire le plus proche du client, soit via les médias sociaux soit par téléphone. Grâce au système intégré de gestion de Salesforce, celui-ci a accès aux mêmes informations via le même tableau de bord. Il prend alors en charge la requête du client. Il peut mettre à jour les informations et préciser dans le CRM les problèmes éventuels rencontrés par le client avec son véhicule et informer Renault de l'avancée de la procédure.

Une fois que le problème est résolu, le CRM de Renault envoie directement une enquête de satisfaction au client pour recueillir ses commentaires. « Actuellement, Renault passe par quatre plateformes « .org » différentes pour communiquer avec ses concessionnaires européens, mais le constructeur compte opter pour un environnement unifié afin de prolonger le déploiement de Salesforce », a expliqué Laurent Laporte. « La plate-forme CRM R-Force servira également à gérer les demandes d'essai de véhicules », a ajouté Nelson Andrade. Renault peut envoyer à un concessionnaire local des informations sur un client potentiel grâce à son système de réservation en ligne. L'équipe de vente du distributeur peut alors contacter le client pour lui rappeler son rendez-vous et assurer le suivi. « L'intégration nous permet de disposer d'une solution unifiée pour répondre aux questions importantes de nos clients où qu'ils se trouvent et à tout moment », a encore déclaré Nelson Andrade. Le marché automobile représente un très grand challenge pour Salesforce.com qui a recruté Patrick Pelata, l'ancien numéro 2 de Renault, pour défricher le marché. « Avec 100 000 concessionnaires dans le monde, le marché est fort prometteur pour Salesforce.com », nous a confié le dirigeant désormais installé à San Francisco. Renault - et bientôt Nissan - , Volkswagen, Mercedes ou encore Fiat utilisent les solutions de l'éditeur californien.

mercredi 15 octobre 2014

Dreamforce 14 : Développer des apps plus rapidement avec Lightning

LMI du 15/10/2014

Après sa plate-forme cloud analytique Wave, Salesforce.com a dévoilé Lightning, sa solution pour créer plus rapidement des apps et répondre au besoin en vitesse et en agilité dans les entreprises.

En direct de San Francisco. Dévoilé mardi matin à l'occasion de la conférence Dreamforce de Salesforce.com à San Francisco, Lightning est la dernière génération de Salesforce1, le successeur de la plate-forme Force.com. La plate-forme de développement de Salesforce.com est connue pour sa capacité à créer de nouvelles applications rapidement et facilement dans le cloud, mais avec le lancement Lightning, les développeurs ainsi que les utilisateurs vont pouvoir concevoir plus vite des apps adaptées à leurs besoins. « Apps égale innovation », a déclaré Mike Rosenbaum, vice-président exécutif de la plate-forme Salesforce1, lors d'un prébriefing. « Je pense que pour la plupart des entreprises, tout est une question de vitesse ». « Il ne devrait pas être plus difficile de créer une application que de diriger une entreprise, » assure M. Rosenbaum. « Avec Salesforce1 Lightning, nous avons fait disparaître les obstacles sur le plan technologique afin que n'importe qui puisse créer les applications dont il a besoin. J'ai hâte de découvrir le résultat une fois que Lightning sera entre les mains des développeurs et des employés d'entreprise ».

Plus qu'une simple solution pour créer plus rapidement des applications, Lightning permet également de faire évoluer plus vite une application selon le dirigeant. Un des éléments clefs de la plate-forme est l'App Builder est de fournir une interface drag-and-drop pour concevoir rapidement des applications à partir de composants prédéfinis, issus de Salesforce.com et de partenaires. La plate-forme repose sur le HTML5 ce qui signifie qu'une fois l application créée, elle peut fonctionner sur tous les types de terminaux. Salesforce.com utilise déjà Lightning pour développer ses applications mobiles et maintenant il peut proposer sa plate-forme à ses clients et partenaires. Alexandre Lapeyre, directeur informatique pour le domaine Client Management chez Adecco, nous a ainsi expliqué à San Francisco qu'ils avaient déjà jeté un coup d'oeil à Lightning et que la plate-forme présente un réel intérêt comme toutes les solutions qui permettent d'ailleurs de gagner en vitesse et en agilité dans les métiers. Le time to market est essentiel pour les collaborateurs de la société en agences.

Disponibilité finale en février 2015

Les applications Lightning peuvent « profiter de tout ce que vous avez jamais fait avec Salesforce » à ce jour, a ajouté le dirigeant. Elles fonctionnent au dessus du moteur de workflow de Salesforce.com, ce qui signifie que les applications Lightning peuvent aller des plus simples- en fournissant des analyses et des tableaux de bord - au plus complexes avec des processus métiers. « Nous croyons qu'il y a un continuum entre l'utilisateur final, le développement ou la personnalisation d'applications et  le travail des développeurs », a-t-il dit. « Nous avons construit quelque chose qui fonctionne pour les deux groupes. Lorsque les développeurs ont besoin de travailler et de personnaliser ou de faire quelque chose avec un flux business complexe, ils peuvent le faire au-dessus de l'application créée par l'utilisateur ». Reste à savoir si les directions informatiques dans les entreprises sont vraiment prêtes à laisser les utilisateurs s'approprier ces outils pour développer des apps qui exploiteront les données maison.

Les précédents outils de développement de Salesforce.com, comme Visualforce, continueront d'être supportées au coté de Lightning. Certaines briques de Lightning sont déjà généralement disponibles (Framework et Schema Builder), d'autres sont encore en version bêta (Components et Community Designer). Si la disponibilité générale est prévue pour février 2015, Lightning App Builder et Process Builder arriveront en bêta en début d'année prochaine. Aucune information sur les tarifs n'a été divulguée.

mardi 14 octobre 2014

Salesforce réinvente la gestion de la relation client

IT for Business 10/10/2014

Salesforce lance un nouveau produit de CRM : Service Cloud1. L’éditeur s’appuie sur la présence renforcée de communautés et d’un service client instantané pour faire valoir l’utilité de cet outil, issu de la plateforme globale Service Cloud.
Ainsi, SC1 reprend les fonctions CRM de Salesforce1, dont il ne restera probablement, au bout d’un an de service, que la composante création d’applications métiers. Service Cloud1 s’accompagne de Sales Cloud1.
Sales Cloud est historiquement dédiée à l’automatisation de la force de vente, ainsi qu’à la productivité. C’est pourquoi Sales Cloud1 rassemble plusieurs utilitaires de notes, évènements et tâches quotidiennes, comme le font de nombreux logiciels informatiques, mais aussi des applications de gestion des ventes, en situation de mobilité. Tout en donnant de la visibilité en temps réel sur des objectifs de croissance.
La partie service clients et communication est l’affaire de la plateforme Service Cloud. Service Cloud1 propose ainsi une touche d’appel vidéo instantané vers le service client d’un site dont le temps de réponse est, selon Salesforce, réduit au maximum. Service Cloud1 fait également appel au jeune module Communities Cloud, créé par Salesforce pour renforcer les liens et favoriser le partage d’informations entre les utilisateurs des produits Salesforce.

Microsoft, un rival?

Salesforce devrait aussi présenter, lors de Dreamforce, un nouvel outil dénommé Desk Connect. D’après les premières informations, celui-ci servira à synchroniser en permanence des dossiers d’assistance vers Salesforce, pour faire bénéficier l’entreprise d’un aperçu complet sur le profil d’un client.
Ce sera vraisemblablement l’une des nouveautés les plus marquantes de la conférence qui se tiendra à San Francisco en présence du patron de Salesforce, Marc Benioff, mais aussi de Tony Prophet, vice-président corporate chez Microsoft. L’occasion pour la firme de Redmond de préciser sa stratégie en matière de CRM.
Le géant américain, en pleine mutation depuis l’arrivée de Satya Nadella, souffle en effet le chaud et le froid avec Salesforce. Il fait de lui à la fois son partenaire sur Salesforce1 version mobile, et son concurrent direct face à Dynamics CRM. Ce dernier est proposé à un tarif très attractif de 65 $ par utilisateur et par mois. Soit le même prix que Sales Cloud1 ou Service Cloud1, en version professionnelle.

Dreamforce'14 : Salesforce dévoile Wave, son service d'analyse dans le cloud

LMI du 14/10/2014

On a longtemps reproché à Salesforce.com le manque d'outils d'analyse robustes, mais avec ce 6e service cloud autonome Wave, le fournisseur compte bien inverser la tendance et chatouiller la concurrence.

« Les outils d'analyse standards ne sont pas adaptés au traitement des données actuelles », a affirmé Stephanie Buscemi, la vice-présidente senior, Salesforce.com Analytics Cloud, dans une interview accordée avant la conférence Dreamforce, qui a démarré ce lundi. « Il a fallu deux ans aux ingénieurs de Salesforce.com pour mettre au point Wave et pour le faire tourner au-dessus de notre plate-forme technologique », a-t-elle ajouté. En effet, Wave est intégré entre autres aux applications de gestion de la relation client et de support déjà en place dans Salesforce.

Ce service, qui propose une différente approche de l'analyse des données, peut également être intégré aux applications construites avec la plate-forme. Wave recherche dans les données stockées sans schéma particulier. Selon la vice-présidente senior, Salesforce.com Analytics Cloud, « ce mode de fonctionnement permet aux utilisateurs de trouver une réponse à une question en effectuant une exploration itérative rapide des données ». Cela signifie également que les départements informatiques n'ont pas à rassembler les données dans des entrepôts de données traditionnels pour que les utilisateurs puissent lancer leurs explorations. Pour autant, l'interface de Wave ne se contente pas de présenter ces résultats sous forme de liste textuelle simple. Au contraire, le système génère des couches de visualisation dynamique sur des ensembles de données sous-jacentes, comme l'a montré l'éditeur lors d'une conférence. Les visualisations sont optimisées pour les utilisateurs travaillant sur des applications mobiles, et s'adaptent aux différentes tailles d'écrans des terminaux.

Pas en concurrence frontale avec SAP Business Objects ou Oracle Hyperion

Pour le lancement de Wave, Salesforce s'est appuyé sur plus d'une trentaine de partenaires, aussi bien des cabinets conseil comme Accenture et Deloitte jusqu'à des entreprises d'intégration de données comme Informatica et Dell Boomi. Les utilisateurs de Wave pourront extraire des ensembles de données provenant d'applications tierces, comme l'ERP Oracle. « Salesforce n'a pas l'intention de positionner Wave comme une plateforme d'analyses complètes capable de remplacer de gros systèmes comme SAP Business Objects ou Oracle Hyperion », a précisé Stephanie Buscemi. «Nous n'allons pas aller voir les DSI et leur dire que Wave est l'outil BI de ventes idéal pour l'entreprise », a-t-elle ajouté. Selon la vice-présidente, Salesforce va plutôt concentrer ses efforts sur ses « clients clés » dans le domaine des ventes, du service et du marketing. « Cependant, les entreprises partenaires pourront aller vers d'autres domaines, comme les ressources humaines et les finances », a-t-elle encore déclaré.

« L'approche de Wave n'est pas nécessairement nouvelle », a estimé l'analyste de Monash Research, Curt Monash. « La technologie ressemble à celle utilisée par Fast Search et Transfer, acquise par Microsoft en 2008, ou encore par Attivio », a-t-il déclaré. L'analyste trouve aussi des similitudes avec l'outil Endeca Information Discovery d'Oracle. Il faut aussi voir si Wave, qui sera vendu séparément des autres applications de Salesforce, recevra un accueil différent d'Analytics Edition, lancé il y a quelques années. En effet, au départ, Salesforce avait demandé aux clients un surcoût pour utiliser Analytics Edition. Mais le fournisseur a été contraint de faire marche arrière, les clients estimant que ces capacités auraient dû être incluses depuis longtemps dans leurs abonnements existants, compte tenu des lacunes persistantes en reporting du service. « Aucun de nous n'a oublié ce qui s'est passé il y a deux ans », a déclaré Stephanie Buscemi. « Nous continuons à enrichir et à pousser plus loin les fonctions de reporting de Salesforce1. Et les clients continueront à bénéficier de ces améliorations, sans frais supplémentaires. Mais il est important de savoir que si nous vendons Wave séparément, c'est que le service apporte une valeur supplémentaire conséquente à nos clients », a-t-elle ajouté. Le reporting de Salesforce est adapté à une seule entreprise, alors que Wave est conçu pour des scénarios d'analyse couvrant plusieurs entreprises et des données tierces. « Il est également possible de personnaliser Wave complètement », a-t-elle déclaré.

Wave téléchargeable sur l'App Store

Wave sera disponible avant la fin du mois. « Les clients pourront télécharger sur l'Apple Store une version « jouable » avec des échantillons de données », a indiqué Stephanie Buscemi. La version payante comportera des fonctions d'exploration et de développement, plus un abonnement à la plate-forme Wave. Le tarif de la plate-forme est basé sur le nombre d'utilisateurs. Il n'y aura pas de limite pour le stockage des données ni pour les données stockées par les principales applications Salesforce des clients. Le fournisseur a indiqué qu'il donnerait des informations de prix précises sur son service avant la fin de la Dreamforce, qui se poursuit jusqu'au jeudi à San Francisco. Selon Venturebeat, le service coûte 250 dollars par mois pour chaque personne important des sets de données et 125 dollars par mois pour celles travaillant avec des données.

lundi 13 octobre 2014

54% des clients de Salesforce utilisent au moins deux de ses clouds

LMI du 13/10/2014

Les utilisateurs de Salesforce.com augmentent leurs investissements dans la mesure de l'engagement client, montre l'édition 2014-2015 de l'étude « The State of Salesforce », réalisée par Bluewolf. Alors que s'ouvre DreamForce 2014 à San Francisco, on y voit aussi l'importance croissante prise par les équipes marketing, de même que l'adoption rapide la plateforme Salesforce1 Mobile App lancée l'an dernier.

Les applications de CRM vont prendre plus d'importance que les ERP dans les entreprises en 2017 selon Gartner, rappelle Eric Berridge, CEO du cabinet de conseil Bluewolf, en introduction de son rapport annuel sur Salesforce.com. Intitulée « The State of Salesforce », cette enquête évalue la façon dont les entreprises utilisent la plateforme cloud de l'éditeur californien, pionnier des solutions SaaS (software as a service) en gestion de la relation client. L'édition 2014-2015 s'appuie sur des données collectées au niveau mondial auprès de plus d'un millier de clients, en collaboration avec MIT Sloan School of Management.  Il apparaît d'abord que les entreprises revoient activement leurs structures internes pour se focaliser sur « l'engagement client » qui va leur permettre d'augmenter leurs parts de marché et de mieux conserver leurs clients. Ces derniers s'attendent à une prise de contact personnalisé de la part des marques. Pour 37% des entreprises sondées par Bluewolf, Salesforce a amélioré de façon mesurable leur expérience client, une évolution qu'elles évaluent à travers l'ensemble des contacts de leurs métiers avec les clients : en premier lieu leurs équipes services et ventes, mais aussi sur le marketing, l'opérationnel et dans une moindre mesure, le département informatique. 53% d'entre elles investissent d'ailleurs dans des programmes permettant de mesurer cet engagement, dont 12% de façon substantielle.

Parallèlement, et très logiquement, l'implication des collaborateurs améliorent les résultats obtenus. Si 30% des entreprises disent exploiter au maximum le potentiel innovant de Salesforce, ce pourcentage monte à 52% lorsque les salariés sont consultés au moment des changements et formés à chaque nouvelle fonctionnalité de l'application Salesforce.

89% utilisent Sales Cloud et 46% Service Cloud

L'étude de Bluewolf montre aussi que 54% des clients de Salesforce utilise deux ou plusieurs clouds de l'éditeur californien. Actuellement, 89% d'entre eux utilisent Sales Cloud et 46% recourent à Service Cloud, tandis que 22% exploitent sur Community Cloud et 18% sur Marketing Cloud. Par ailleurs, 55% s'appuient sur la plateforme de développement Salesforce1 et 82% se tournent vers AppExchange où l'on trouve plus de 2 400 applications (dont 41% destinées à Sales Cloud). Si 60% des sondés ont installé de 1 à 5 apps, 16% en a installé de 6 à 10 et 7% plus de 10. Au hit parade arrivent les applications de tableaux de bord et de reporting, les logiciels de génération de documents, les outils de nettoyage de données et, dans la catégorie marketing, l'envoi d'e-mailing et la gestion de campagnes.

14% des entreprises interrogées investissent par ailleurs dans des solutions Appexchange adaptées à des secteurs industriels et ceux qui le font disent multiplier par 3 leur potentiel d'innovation. La high tech et les services financiers figurent parmi les premiers à s'y lancer.

71% vont investir dans les outils analytiques

Bluewolf pointe par ailleurs le rôle des équipes marketing qui prend du poids dans 91% des entreprises interrogées. Leur rôle s'étend maintenant sur l'ensemble du cycle de suivi du client, au-delà de son acquisition, sur la mesure des données le concernant. Il reste beaucoup de progression pour Salesforce dans ce domaine. En effet, si 93% des équipes marketing utilisent des outils d'analyse, 56% le font encore en dehors de Salesforce. De façon générale, 71% des entreprises sondées disent vouloir augmenter leurs investissements dans les outils analytiques, dont 20% substantiellement.

Dans le domaine de la mobilité, depuis le lancement de Salesforce1 Mobile App l'an dernier, l'adoption a augmenté de façon importante : 89% des entreprises interrogées l'utilisent contre 42% en 2013. Et les utilisateurs sont deux fois plus enclins à développer des apps mobiles personnalisées sur la plateforme. Par ailleurs, 45% prévoient d'augmenter leurs investissements mobiles en 2015.

A noter que parmi les raisons d'utiliser les technologies cloud, 34% des entreprises interrogées citent l'importance d'innover de façon continue. La gouvernance cloud et les outils de gestion du cycle de vie des applications permettent d'accélérer l'innovation en dépit d'une complexité croissante, souligne Bluewolf.

Dreamforce'14 : le grand show de Salesforce ouvre ses portes

LMI du 13/10/2014

La conférence Dreamforce de Salesforce.com ouvre ses portes aujourd'hui à San Francisco et jusqu'au 16 octobre. Voici un tour d'horizon de ce qu'il faut en attendre et des sujets chauds qui devraient être abordés

Pendant 4 jours, le CEO Marc Benioff et plusieurs invités de marque se succéderont pour prendre la parole devant les 140 000 participants attendus. Même si ce nombre est favorisé par le fait que Salesforce offre un accès gratuit à ses keynotes, l'événement n'en reste pas moins important pour l'industrie du logiciel dans le cloud. Voici ce que l'on peut en attendre.

Salesforce comme standard

Depuis son métier d'origine centré sur la gestion de la relation client (GRC/CRM), Salesforce a parcouru un long chemin, même si ses revenus dans ce secteur sont toujours conséquents. Lors de la Dreamforce, Salesforce devrait lancer un sixième cloud autonome avec cette fois des services d'analyse. Selon un observateur, Mark Benioff et d'autres dirigeants de l'entreprise vont sûrement s'employer à bien préciser où se situe Salesforce aujourd'hui. « Pendant la Dreamforce, ils vont insister sur le fait que l'entreprise n'est pas seulement un fournisseur d'outils de la relation client ou un hébergeur d'applications d'entreprises, mais que Salesforce propose un vrai mode de vie », a déclaré l'analyste Michael Krigsman, du cabinet de conseil Asuret. « Le message est que Salesforce peut être un partenaire pour faire tourner un certain nombre de solutions d'affaires de base, aussi bien pour les grosses que pour les petites entreprises », a-t-il ajouté.

Une plate-forme de développement

L'une des keynote de la Dreamforce'14 sera consacrée à la plate-forme de développement sous-jacente de Salesforce. Elle peut servir à étendre les fonctionnalités de ses applications et à en créer de nouvelles. La conférence sera sans doute l'occasion pour Salesforce de faire une multitude d'annonces sur les améliorations de sa plateforme, et il y a fort à parier que les applications mobiles tiendront le haut du pavé. En effet, avec le rachat de la plate-forme de création d'applications Web conviviales Heroku, Salesforce a renforcé ses capacités de développement. Dans le même temps, la plate-forme Salesforce1, anciennement Force.com, offre toujours aux développeurs la possibilité de créer des applications transactionnelles pouvant fonctionner sur les terminaux mobiles. Selon l'analyste Denis Pombriant de Beagle Research, la possibilité d'offrir ces deux modalités de développement constitue « un message extrêmement puissant et stimulant ».

Les vêtements et accessoires connectés

Le DJ star et musicien will.i.am, alias William James Adams, Jr, prendra la parole lors d'une keynote intitulée « Wrist Power: The Vision of Wearable Computing and Fashion Tech », sur l'informatique portable, la mode et la haute technologie. Son intervention viendra en appui d'une série de communications consacrées à Salesforce Wear, un kit de développement pour applications portables introduit plus tôt cette année. À en juger par les intitulés des séances, il est probable que les participants auront la primeur de certaines annonces témoignant des progrès réalisés par Salesforce et ses partenaires dans ce domaine, y compris des démonstrations de produits.

Une mise au point sur Microsoft

Plus tôt cette année, Salesforce et Microsoft avaient annoncé qu'ils travailleraient ensemble sur l'intégration du CRM de Salesforce à la suite Office 365 et au service cloud Windows Azure de Microsoft. À l'époque, certains avaient déclaré que Microsoft se servait de l'intégration à Office 365 pour mieux vendre son propre CRM concurrent. Cette semaine, la firme de Redmond a lancé un pack CRM très concurrentiel pour débaucher les clients de Salesforce. Quand elles avaient annoncé leur partenariat, les deux entreprises avaient dit qu'elles chercheraient à favoriser les avantages mutuels. La Dreamforce va permettre quelques mises au point. Tony Prophet, vice-président du marketing de Microsoft Windows aura sa tribune. Mais il est prévu que Mark Benioff entre sur scène pendant sa keynote pour une « discussion informelle ».

Des célébrités très consistantes

Plusieurs personnalités extérieures à l'industrie interviendront également pendant la conférence. Plus que d'autres, Salesforce invite toujours des personnalités de haut rang à sa conférence annuelle. Et cette année, la liste des célébrités semble plus prestigieuse que jamais, puisqu'y figurent les noms de Hilary Rodham Clinton, Al Gore, du musicien Neil Young, de l'éditrice Ariana Huffington et du gourou Tony Robbins, pour ne citer que ceux-là. Certains pourront dire que, en s'entourant de ces personnalités, Mark Benioff soigne son ego. Mais cette programmation montre aussi que la clientèle de Salesforce n'est pas essentiellement composée de développeurs ou de DSI, mais de dirigeants de secteurs d'activité et de personnes travaillant dans la vente, le marketing et le support. Leurs yeux pourront sans doute pétiller pendant une longue présentation technique, mais ils peuvent aussi être captivés par des orateurs qui sauront replacer la technologie dans le contexte du business et des défis sociaux.