mercredi 24 septembre 2014

Salesforce accélère le développement d'apps connectées avec Heroku DX

LMI du 24/09/2014

Heroku, la filiale de Salesforce.com spécialisée dans le PaaS, a lancé un ensemble de services pour permettre aux entreprises de créer plus rapidement et simplement des apps connectées.

Dans un marché du PaaS devenu de plus en plus concurrentiel avec le développement des offres de Microsoft, Amazon ou encore Pivotal, Salesforce.com est bien décidé à reprendre la main. Pour ce faire, le géant du cloud continue d'étoffer l'offre de Heroku, sa filiale PaaS rachetée en décembre 2010.

Après avoir annoncé Heroku Connect en mai dernier, Salesforce.com présente aujourd'hui Heroku DX, un ensemble de services de développement permettant aux entreprises de créer plus rapidement et simplement des apps connectées. « Heroku DX offre aux entreprises les outils essentiels aux développeurs pour créer et faire évoluer les environnements adaptés à la nouvelle génération d'apps orientées clients, et leur fournit les systèmes d'analyse et de gestion nécessaires pour créer rapidement des applications », a fait savoir Adam Gross, vice-président des produits chez Heroku.

Disponible dès à présent, Heroku DX s'articule autour de trois fonctionnalités principales : Heroku Dashboard + Metrics apportant aux développeurs des possibilités innovantes de visualisation des performances et d'optimisation des apps, Heroku Postgres DbX qui inclut des outils analytiques et de visualisation et également Heroku Button pour déployer du code Heroku en un clic.

lundi 15 septembre 2014

Salesforce travaille sur un cloud analytique


En août, le fondateur de Salesforce.com avait averti de l'arrivée prochaine d'une autre ligne de produits sous la forme d'un « nouveau cloud » s'ajoutant à ses clouds Sales, Service et Marketing. Plusieurs indices orientent les regards vers les fonctions analytiques. L'éditeur a par ailleurs mis ses clients en garde il y a quelques jours contre le malware Dyreza.

Marc Benioff, CEO de Salesforce.com, continue à distiller des informations sur l'édition 2014 de Dreamforce. La conférence ouvrira ses portes à San Francisco dans 28 jours, comme l'indique le compte à rebours qui défile sur le site de l'événement. Cet été, lors des résultats financiers de son 2ème trimestre (clos fin juillet), le dirigeant avait déjà averti qu'une importante ligne de produits allait être annoncée sur Dreamforce, un « nouveau cloud », comme il existe déjà le « Sales Cloud », le « Service Cloud » et le « Marketing Cloud ». Vendredi dernier, Marc Benioff a donné un indice supplémentaire en tweetant un aperçu du programme de Dreamforce où l'on voit figurer un keynote intitulé « Analytics Cloud », le mercredi 15 octobre à 9 heures.

Au fil de ses rachats, Salesforce.com a notamment acquis plusieurs sociétés spécialisées dans l'analyse de données comme RelatelQ, en juillet dernier, ou EdgeSpring, en juin 2013. Son offre SaaS comporte bien sûr des fonctions d'analyse décisionnelles à utiliser avec ses applications de gestion de la relation client. Il y a deux ans, l'éditeur avait d'ailleurs déclenché le mécontentement de ses utilisateurs en voulant les facturer en plus sur leur abonnement et il avait dû faire machine arrière. Cette fois, il semble vouloir en faire une offre à part entière.

Marc Benioff  va quitter le board de Cisco

Cet été, lors des résultats financiers, Marc Benioff est également revenu sur le partenariat conclu avec Microsoft autour d'Office 365, en mai dernier. Le Californien Salesforce.com a noué de nombreux liens avec les grands acteurs IT de la côte Ouest comme Oracle, Microsoft ou HP. Dans ce domaine, il vient d'ailleurs d'indiquer qu'il allait quitter le conseil de directeurs de Cisco en novembre prochain. Dans un document publié en vue de la prochaine assemblée générale de sa société, le CEO de Cisco, John Chambers, le remercie effectivement pour l'expérience qu'il a apportée à son groupe. Il ne devrait pas le remplacer.

Mise en garde contre le malware Dyreza

Sur le terrain de la sécurité, Salesforce.com a par ailleurs averti ses utilisateurs il y a quelques jours qu'ils pouvaient être la cible d'une nouvelle version du cheval de Troie Dyreza (ou Dyre) qui volent les identifiants des clients sur certains services de banque en ligne américains. Le 3 septembre 204, un de ses partenaires de sécurité a repéré que le malware Dyre pouvait avoir ciblé certains utilisateurs de Salesforce. Pour l'instant, l'éditeur n'a pas de preuve que des clients aient pu être touchés, mais il continue à enquêter et contactera le cas échéant les utilisateurs qui pourraient avoir été affectés par le malware. Il conseille à ses clients d'utiliser ses fonctions restreignant les accès IP pour n'autoriser que les réseaux et VPN reconnus, et de recourir l'authentification à deux facteurs via l'app Salesforce#mobile.

jeudi 11 septembre 2014

Salesforce construit son datacenter en France avec Interxion

LMI du 11/09/2014

L'éditeur de logiciels cloud en gestion de la relation client a précisé ses intentions en matière de création de datacenters en Europe. En plus d'une installation en France, deux autres sont prévus au Royaume-Uni et en Allemagne.

L'arrivée de Salesforce.com en France, et plus précisément de la construction d'un datacenter, ne date pas d'hier. En février, l'éditeur de solutions CRM en mode cloud avait ainsi fait savoir qu'il comptait ouvrir un datacenter sur le territoire en 2015. Aujourd'hui, Salesforce.com en dit un peu plus en indiquant avoir choisi Interxion en tant que prestataire, qui est par ailleurs un des principaux fournisseurs européens de services de data centers neutres vis-à-vis des opérateurs télécom et des fournisseurs cloud. « Notre datacenter à la pointe des technologies est alimenté par des sources d'énergie entièrement renouvelables et fournira à la clientèle croissante de Salesforce.com en France et en Europe une connectivité exceptionnelle ainsi qu'une forte résilience », a précisé Fabrice Coquio, directeur général d'Interxion France.

Ce datacenter prévu sur le territoire français fait partie des trois établissements devant être ouverts en Europe par Salesforce.com afin de soutenir l'adoption de ses services de cloud computing. Le premier d'entre eux ouvrira ses portes cet automne au Royaume-Uni, suivi de deux autres, en France puis en Allemagne en 2015.

Dans l'actualité récente d'Interxion, la société a acquis cet été un datacenter à Marseille.

lundi 8 septembre 2014

Apps mobiles : Salesforce crée un fonds de capital risque de 100 M$

LMI du 08/09/2014

Avec Salesforce1Fund, la société de Marc Benioff mise sur les apps mobiles. Ce fonds spécialisé a déjà investi dans DocuSign, InsideSales, Skuid et i.am+.

Le développement de l'Internet des objets a inspiré à Salesforce.com son slogan sur l'Internet des clients. Derrière chaque terminal mobile ou objet connecté se trouve potentiellement un client, ainsi qu'il le rappelait en juin dernier à Paris. Pour soutenir la montée en puissance des start-ups engagées dans la mobilité, la société de Marc Benioff vient de monter un fonds de capital-risque de 100 millions de dollars, dénommé Salesforce1Fund.

L'éditeur californien, pionnier du SaaS (software as as service), a toujours beaucoup misé sur la croissance de son écosystème. Depuis toujours, il incite les éditeurs indépendants à concevoir des applications complémentaires à ses propres logiciels de gestion de la relation client (CRM). Les marchés verticaux l'intéressent aussi. Il y a presque deux ans, il a ainsi recruté Patrice Pelata pour susciter les projets de développement du côté des constructeurs automobiles. Fin 2013, les visiteurs de sa conférence Dreamforce ont constaté que son intérêt pour les développeurs s'accentuait fortement, en particulier du côté de la mobilité et de l'Internet des objets.

Salesforce investit une 2ème fois dans DocuSign

Salesforce1Fund est le premier fonds spécialisé de Salesforce Ventures, l'entité d'investissement de l'éditeur californien qui compte déjà à son actif des participations dans Anaplan, Box, DropBox, Evernote, FinancialForce, MuleSoft (gestion des API) ou DocuSign (plateforme de signature électronique). Avec Salesforce1Fund, la société de Marc Benioff investit une nouvelle fois dans DocuSign. Le fonds spécialisé sur les apps mobiles s'intéresse aussi à InsideSales (gestion de la performance commerciale, via les outils prédictifs et la gamification) et Skuid (création de pages personnalisées). Parmi les bénéficiaires figure aussi i.am+, la marque lancée par le musicien Will.i.am, ancien du groupe The Black Eyed Peas, qui a sorti un accessoire et un app pour transformer l'iPhone 4S et 5 en appareil photo avec filtres, connectés aux réseaux sociaux.

Si Salesforce1Fund est le premier fonds spécialisé de Salesforce, le pionnier des logiciels en SaaS a déjà investi dans plus de 100 start-ups cloud.

jeudi 4 septembre 2014

Salesforce se prépare à lancer des apps pour objets connectés

LMI du 04/09/2014

A moins d'un mois de sa conférence Dreamforce 2014 à SF, Salesforce.com oriente sa stratégie mobile vers les apps dédiées aux vêtements et accessoires connectés. S'il compte dans un premier temps sur ses partenaires pour occuper le terrain, l'éditeur s'active en coulisse avant d'entrer dans l'arène. 

Quelques mois après avoir lancé un kit de développement pour concevoir des apps dédiés aux accessoires et vêtements connectés, Salesforce.com indique que ce dernier monte en puissance auprès de ses clients et partenaires. Cette initiative, dénommée Wear, a été lancée avec un certain nombre de partenaires matériels incluant Google, Philips, Samsung et Fitbit. Désormais, Epson, Jawbone, Meta, Oculus et Vuzix sont également de la partie a indiqué Salesforce.com.

Alors que l'intérêt pour les vêtements et accessoires connectés a été centré sur les apps clients, il existe un large potentiel de développement pour les entreprises a fait savoir Daniel Debow, senior vice-président des technologies émergentes chez l'éditeur. A ce titre, un certain nombre de partenaires de Salesforce.com conçoivent des apps pour objets et accessoires connectés visant les usages métiers comme celle d'APX-Labs ciblant les techniciens. Celle-ci, taillée pour les Google Glass, leur permet de créer des tickets d'incident via une commande vocale, d'accéder à l'historique de réparation d'une machine ou encore de recevoir une formation temps réel pour la réparer.

Une autre app créée par ClickSoftware permet aux travailleurs de suivre et gérer les livraisons sur des smartwatches. Quant à Proximity Insights, il a développé une app pour les industriels du secteur hospitalier utilisant Android Wear pour alerter les équipes de la présence d'un important client pour leur permettre de prendre les dispositions qui s'imposent.

Les apps pour objets et accessoires connectés disponibles d'ici un mois

Toutes ces apps et bien d'autres seront disponibles d'ici un mois selon Daniel Debow. Salesforce.com prévoit également de faire des accessoires et vêtements connectés une grande partie de sa conférence Dreamforce le mois prochain à San Francisco. Si l'éditeur a jusqu'à présent largement laissé à ses partenaires le développement d'apps, c'est pour la conception. « La première chose que nous faisons est d'apprendre d'abord de nos partenaires ISV. Nous surveillons de près ce qu'ils font, co-construisons avec eux et les supportons », a indiqué Daniel Debow.

L'éditeur a aussi prévu dans sa feuille de route des améliorations additionnelles pour sa plateforme pour objets et accessoires connectés, même si, pour le moment, aucune app native développée en interne n'a encore été annoncée.

Salesforce.com a sans doute bien fait de sauter dans le train des objets et vêtements connectés, après avoir déjà adopté une approche mobile-first pour développer des apps centrées sur les tablettes et les smartphones. En début d'année, le Gartner avait prédit que les objets et accessoires connectés représenteraient d'ici 2017 la moitié de l'ensemble des interactions des apps mobiles.

mercredi 3 septembre 2014

Salesforce repense les communautés d'entreprises

IT for Business du 29/08/2014

Depuis deux ans, Salesforce met l'accent sur les communautés numériques en regroupant clients, partenaires et employés des entreprises autour d'une solution baptisée Communities.
Renommée aujourd'hui « Community Cloud » et intégrée à la plateforme mobile Salesforce1, elle vise à promouvoir la création d'espaces de confiance et d'échange, mais aussi à connecter les processus métiers essentiels.
Dans cette nouvelle version, les revendeurs peuvent mettre à jour des informations concernant des prospects et les employés ont la possibilité de faire remonter les dossiers des services clients.
Les clients peuvent, quant à eux, évaluer des produits au sein des communautés créées par les entreprises. Celles-ci fonctionnent sur le même principe que celles de la plateforme de réseau d'entreprise LinkedIn, permettant de se tenir informé sur des projets importants et d'accéder à du contenu sur des centres d'intérêt spécifiques.

Deux mille communautés existantes

Conçue à l'origine sur Salesforce1, Community Cloud est entièrement personnalisable du point de vue du design, adaptable pour les tablettes, les smartphones ou les ordinateurs portables. Depuis Salesforce1 Mobile, les administrateurs et les community manager peuvent aussi accéder aux communautés et se tenir informés des tendances du moment.
 « Communities » est déjà utilisée par des grands groupes comme Honeywell, Ge Capital et Key Bank. Avec la solution de réseau social Chatter, Salesforce a conduit à la création de plus de 2 000 communautés différentes depuis 2013.
C’est là tout l’intérêt stratégique dont Salesforce se doit de profiter. D'après une étude d'IBM, menée en 2013, 75 % des cadres dirigeants veulent mieux connaître leurs clients et renforcer les initiatives d'engagement numérique. Et selon IDC, le marché des solutions de communautés d'entreprises est estimé à 1,2 Md$.

Pour unifier l'ensemble de son SI, Mobil Wood a choisi l'outil GRC de Salesforce

LMI du 03/04/2014

Le concepteur et fabricant de mobilier en bois a associé les différentes briques de son système d'information et les a rendu davantage disponibles grâce à une GRC en SaaS.

Basée dans la région d'Auxerre, Mobil Wood est une entreprise spécialisée dans la conception et l'aménagement d'espaces commerciaux ainsi que dans la fabrication du mobilier bois utilisé à cette fin. Le positionnement de l'entreprise sur un « esprit naturel » lui permet certes de se différencier mais l'administration des ventes et la fluidité des processus internes devaient être améliorées pour un meilleur service client.
D'une part, l'entreprise utilise l'outil Sketchup pour modéliser et concevoir ses aménagements. D'autre part, la gestion administrative repose sur le PGI Jeeves. Or les plans de charge de production ou de livraison étaient stockés dans le seul PGI, ce qui les rendaient peu accessibles à l'ensemble des collaborateurs en ayant besoin. Par ailleurs, le démarchage commercial reposait pour beaucoup sur des traitements manuels en bureautique. La fluidité et l'efficacité des processus internes en souffraient évidemment.

Pour unifier l'ensemble de son système d'information et rendre davantage accessibles les informations utiles, l'entreprise a choisi d'utiliser une GRC en SaaS, en l'occurrence Salesforce, intégrée par Neoxia. Dans un premier temps, la base clients et le suivi commercial ont été transférés dans Salesforce. Tous les collaborateurs ayant besoin d'informations de suivi y ont eu ainsi accès aisément et directement. Dans un deuxième temps, cette GRC a été intégrée à l'ensemble du SI, en devenant son pivot. Ainsi, les devis peuvent être créés à partir d'esquisses 3D réalisées dans Sketchup pour couvrir le besoin spécifique de chaque client. Après validation, la commande est directement intégrée au PGI et est suivie jusqu'à la livraison. Chaque collaborateur a ainsi un accès simple et direct à une information toujours à jour. Le projet a démarré au cours de l'été 2013. Le développement et l'intégration ont été réalisés en deux semaines en septembre 2013.