mercredi 17 décembre 2014

Salesforce relie son CRM à SharePoint avec Files Connect

LMI du 17/12/2014

Pour partager dans les processus de Salesforce des fichiers stockés dans SharePoint ou dans OneDrive, la société de Marc Benioff vient d'annoncer Files Connect. Cette solution pourra aussi, dans quelques mois, supporter Drive de Google. 

Salesforce.com vient d'annoncer avec Files Connect une solution de partage de fichiers. Celle-ci va permettre d'intégrer nativement dans l'application de CRM des fichiers venant d'autres sources. Dans un premier temps, il s'agira de fichiers stockés gérés dans l'application de collaboration SharePoint de Microsoft et, dans quelques semaines, de fichiers stockés sur OneDrive for Business. Des connecteurs seront ajoutés dans les prochains mois pour raccorder à Salesforce d'autres référentiels d'entreprise, parmi les plus utilisés. L'éditeur de solutions SaaS a notamment prévu de supporter Drive, de Google.

Avec Files Connect, les fichiers de SharePoint sont directement intégrés dans les processus métiers de l'application de CRM. Dès que l'utilisateur met en place la solution de partage avec SharePoint (2010, 2013 ou Online), les fichiers sont indexés et peuvent être recherchés à partir de l'environnement Salesforce. Un responsable des ventes peut ainsi attacher un document à un élément du CRM pour le montrer à son équipe, par exemple. Les fichiers peuvent être affichés de la même façon depuis l'app mobile Salesforce1.

Une API pour intégrer File Connect aux applications

Les fichiers restent stockés dans l'environnement d'origine avec les autorisations d'ouverture associées. Les utilisateurs qui ne peuvent pas ouvrir un fichier ne pourront pas davantage le faire. L'ajout de métadonnées permet de visualiser tous les fichiers liés à un sujet donné. Pour ceux qui recourent à une version sur site de SharePoint, il y a une redevance de 7 dollars par utilisateur et par mois. La connexion entre Salesforce et SharePoint Online est en revanche gratuite. Et lorsque la connexion vers OneDrive for Business sera disponible, en février prochain, elle sera également gratuite.

Files Connect se complète d'une API permettant aux clients de l'intégrer dans les applications qu'ils ont développées et de pouvoir ainsi partager tous les fichiers qu'ils veulent. A l'attention des développeurs, en octobre dernier, sur Dreamforce 14, Salesforce avait annoncé Lightning, dernière évolution de sa plateforme Salesforce1 permettant aux entreprises de concevoir plus rapidement des apps adaptées à leurs besoins.

vendredi 12 décembre 2014

Salesforce AppExchange Store Builder, la boutique d'apps à la demande

LMI du 12/12/2014

Lancé hier, l'AppExchange Store Builder de Salesforce va permettre aux clients de déployer plus facilement des magasins d'apps personnalisés.

AppExchange Store Builder permet à chaque client de Salesforce de proposer ses applications favorites ou celles qui peuvent intéresser des entreprises de son secteur. La boutique d'apps profite des fonctions d'analyses propres à Salesforce, l'infrastructure d'identité servant de ciment à l'ensemble. À une époque où toute entreprise se transforme en société technologique - en « app company », comme le décrit Salesforce - Store Builder facilite l'accès à des outils basés sur le cloud qui changent la nature de l'entreprise. Depuis hier les clients de Salesforce peuvent utiliser Store Builder avec leur abonnement existant. Selon Jim Sinaï, directeur senior AppExchange et Platform Marketing chez Salesforce, « la capacité à construire des applications assure déjà la moitié du succès ».

Ce n'est pas la première fois qu'un fournisseur essaye de lancer des magasins d'apps pour les entreprises. Good Technology, Apperian, BMC et plusieurs autres vendeurs ont déjà exploré les opportunités de ce marché. Et s'ils ont indéniablement trouvé une niche, aucun n'a encore réussi à atteindre ce que l'App Store d'Apple ou le Google Play ont réussi à faire sur le marché grand public. C'est pour cette raison que de nombreuses applications professionnelles sont toujours téléchargées et gérées via des comptes utilisateurs iTunes ou Google. « Ce mode de fonctionnement n'est pas idéal pour une entreprise qui veut maintenir un niveau de contrôle sur le déploiement de l'application et la centralisation », a déclaré le directeur senior AppExchange et Platform Marketing. Ça l'est d'autant moins dans le monde multiplate-forme actuel où se chevauchent les usages du portable, de la tablette, tablette et de l'ordinateur de bureau. « Ça n'a aucun sens de mettre des applications professionnelles dans un espace ouvert aux consommateurs », a déclaré Jim Sinaï.

Une plate-forme d'apps réservée aux entreprises

Basé sur le propre app store AppExchange de Salesforce, AppExchange Store Builder permet aux clients de la plate-forme Salesforce1 de distribuer et de gérer de manière personnalisée leurs applications web, desktop et mobiles. Le directeur senior insiste sur la simplicité de configuration de la plateforme. Les administrateurs peuvent contrôler tous les déploiements et la destination des apps. De plus, avec le moteur de mesure et d'analyse de Salesforce, les utilisateurs peuvent voir quelles applications sont téléchargées et par qui. En fonction de son identité Salesforce, l'utilisateur peut télécharger des applications pour iOS, Windows, OS X ou Android avec un mot de passe unique et un minimum d'efforts. Les usages potentiels sont nombreux. « Par exemple, une entreprise peut utiliser AppExchange Store Builder pour distribuer des applications à ses employés ; un revendeur de services cloud peut vendre des applications à ses clients et se faire payer en intégrant des solutions e-commerce pour AppExchange comme Chargent, Linvio et Zuora. Ou encore, une entreprise peut proposer une sélection d'applications à des partenaires d'affaires extérieurs, et faire en sorte que chaque groupe ait accès à la même sélection de logiciels », a expliqué Jim Sinaï.

AppExchange Store Builder et les boutiques d'apps pour l'entreprise semblent inévitables. Si les apps ouvrent vraiment la voie à de nouvelles façons de travailler, à de nouveaux niveaux de productivité et à de nouvelles opportunités, il est nécessaire de proposer une solution pour les rendre accessibles aux utilisateurs. C'est particulièrement important au moment où les entreprises se tournent de plus en plus vers des outils comme Lightning Trailhead, un framework qui permet de développer rapidement des apps sur Salesforce1, ou des offres comme Xamarin, Kony, Appcelerator ou FeedHenry. De plus en plus d'applications « maison » sont produites sur des plates-formes de développement conviviales. La prise en charge de leur distribution et de leur gestion est sans doute la prochaine étape.

mardi 25 novembre 2014

Gestion du support client : Salesforce lance un app store pour Desk.com

L'Intégration des données va permettre aux utilisateurs d'ajouter des informations client stockées dans les applications de leur portail Desk.com.

L'application cloud Desk.com, proposée par Salesforce aux PME pour gérer leur support aux clients, se complète maintenant d'une boutique d'applications. Appelée Desk.com App Hub et lancée hier, celle-ci propose 50 logiciels d'entreprises partenaires de Salesforce qui couvrent différentes catégories : tchat en groupe, suivi des réseaux sociaux, traduction, fonctions d'analyse pour le e-commerce... Bientôt, les données clients de ces logiciels pourront aussi être intégrées à l'application principale via une nouvelle technologie appelée Canvas, une fonction qui, selon Leyla Seka, directrice générale de Desk.com, pourra également améliorer le service à la clientèle.

« Les petites entreprises utilisent de nombreux services cloud et elles ont besoin de centraliser leurs données afin d'offrir un bon service à leur clientèle », explique-t-elle. Cependant, un grand nombre d'apps ne fonctionnent pas ensemble et ces entreprises ne disposent pas des ressources pour intégrer leurs informations. Si bien que les utilisateurs de la plateforme doivent ouvrir plusieurs logiciels pour recueillir des données pertinentes. Cette contrainte est un handicap, parce que les employés peuvent passer à côté d'informations stockées dans des applications cloud disparates. « Les PME n'ont tout simplement pas de temps et d'énergie à consacrer à la gestion de leur infrastructure informatique. Elles doivent faire de nombreux arbitrages et l'intégration de leurs données peut les aider à prendre de bonnes décisions », pointe la directrice générale de Desk.com.

Intégration avec E-mailing, e-commerce ou gestion de projets

Parmi les applications tierces disponibles dans App Hub on trouve des produits de MailChimp, le fournisseur de services d'emailing et de newsletter, de Shopify, le développeur de logiciels d'e-commerce et de Jira, qui propose des logiciels de gestion de projets. En ajoutant ces applications à Desk.com, le service client de l'entreprise pourra, par exemple, utiliser MailChimp pour voir à quelles newsletters un client s'est abonné. Avec Shopify, il pourra voir les produits commandés par un client sur le site Web d'une entreprise via le portail de Desk.com. Les agents n'auront donc plus besoin d'ouvrir d'autres applications pour récupérer les informations et avoir une vue complète du profil du client. « Avec ces apps, l'accès aux données est plus facile, et permet aux PME d'offrir un meilleur service client », a affirmé Leyla Seka. « L'entreprise est mieux connectée au client, elle peut créer avec lui une relation de proximité et gérer toutes ses données de façon plus centralisée », ajoute Leyla Seka.

« App Hub s'inspire de l'app store AppExchange de Salesforce axé sur les entreprises », a encore déclaré Leyla Seka, anciennement directrice de ce service. À la différence de AppExchange, App Hub propose des applications spécifiquement sélectionnées pour les PME. « Nous voulons que nos clients puissent trouver chez nous tout ce dont ils ont besoin, aussi bien des produits que nous développons que des produits de tierce partie », a-t-elle précisé. Desk.com App Hub permet aussi aux entreprises d'ajouter des fonctions de téléphonie à Desk.com et de recevoir des appels directement depuis le portail en passant par des services comme Five9, NewVoiceMedia, OneReach, RingCentral et TalkDesk.

Synchroniser Desk.com avec Service Cloud

Salesforce.com a également annoncé une fonction appelée Desk Connect qui permet aux clients de Desk.com de synchroniser leurs données avec Service Cloud, l'application de service client sociale et collaborative de Salesforce. Cette dernière permet à l'entreprise de bénéficier de fonctions supplémentaires pour gérer son service à la clientèle à mesure qu'elle grandit.

Desk.com est disponible dès maintenant au prix de 30 dollars HT par utilisateur et par mois. La fonction d'intégration de données Canvas ne sera pas disponible avant début 2015. Son tarif sera annoncé au même moment. Pour utiliser Desk Connect et les fonctions de téléphonie, les PME doivent s'abonner au service Desk.com Plus, dont le prix démarre à 50 dollars HT par utilisateur et par mois. Pour accéder aux apps dans App Hub, les clients doivent être inscrits à leurs services respectifs.

samedi 15 novembre 2014

Salesforce réunit ERP installés et cloud

It for Business du 14/11/2014

En dévoilant Lightning, Salesforce veut donner une seconde chance aux logiciels métiers dont les interconnections avec le cloud sont faibles. 
Pour cela, il offre la possibilité de relier à Salesforce1 des progiciels de gestion trop obsolètes pour communiquer correctement avec son front-office SaaS.
Deux modules permettent notamment à Lightning de mettre en relation les sources de données présentes dans les ERP des entreprises : App Builder et Connect. Le premier simplifie la prise en main de l’interface Salesforce1 en fusionnant les éléments des divers logiciels. Le second interprète les données sous une forme intelligible par Salesforce.
Oracle, Workday mais aussi Informatica, Mulesoft et SnapLogic accompagnent Salesforce dans le développement de ce produit. L’un des points forts mis en avant par l’éditeur est que les données nouvellement créées sont mises à jour automatiquement dans Salesforce1. L’accès aux données en temps réel est ainsi assuré.

lundi 3 novembre 2014

Salesforce ouvre son 1er datacenter européen en Angleterre

LMI du 03/11/2014

Cette fois, ça y est, Salesforce.com dispose enfin d'un datacenter en Europe. Ouvert en Angleterre, celui-ci est alimenté par des sources d'énergie renouvelables. Deux autres datacenters sont prévus pour 2015 en France et en Allemagne.

Salesforce.com vient de confirmer l'ouverture de son premier datacenter européen, en Angleterre, dans la ville de Slough, à l'ouest de Londres. L'éditeur américain précise que son alimentation provient à 100% de sources d'énergie renouvelables. Il s'agit du premier des trois datacenters que la société a prévu (à ce jour) d'installer en Europe, les deux autres devant ouvrir en 2015 en France et en Allemagne.

Pendant plusieurs années, l'éditeur spécialisé dans les solutions cloud (CRM, gestion du service client, mais aussi plateforme de développement d'applications) avait laissé entendre qu'il comptait proposer à ses utilisateurs européens des infrastructures plus proches d'eux. Néanmoins, ses projets ont tardé à prendre forme. Ce n'est qu'en mai 2013 que l'éditeur a confirmé son intention d'ouvrir un datacenter au Royaume-Uni et précisé avoir signé un accord avec NTT Europe pour l'aider dans sa démarche. Les utilisateurs britanniques avaient accueilli l'annonce en soulignant qu'ils l'attendaient depuis un moment. La ville de Slough se trouve dans le Berkshire, une région où l'éditeur VMware a également ouvert un datacenter.

Salesforce choisit Interxion pour son datacenter en France

Dans l'Hexagone, on sait déjà que Salesforce a choisi Interxion comme prestataire pour l'accompagner dans son projet. L'éditeur accroît ses investissements sur le marché européen où il a enregistré sa croissance la plus forte en 2014. Cette année, il a ouvert de nouveaux sièges en France et au Royaume-Uni et étendu sa présence en Allemagne. Il prévoit de renforcer ses effectifs de 500 personnes en Europe au cours de l'année prochaine. D'autres acteurs du cloud confortent leurs implantations de ce côté-ci de l'Atlantique. Ainsi Amazon Web Services a annoncé il y a quinze jours qu'il ouvrait deux datacenters à Francfort, en Allemagne.

mercredi 22 octobre 2014

Cofely Services : 900 salariés adoptent le CRM de Salesforce

LMI du 22/10/2014

Chez Cofely Services, le passage au cloud avec l'adoption de la plate-forme CRM de Salesforce.com a entrainé une meilleure communication entre les métiers du commerce, et de l'exploitation.

En direct de San Francisco - Cofely Services, une filiale de GDF Suez spécialisée dans la distribution énergétique à destination des entreprises et des bâtiments, a récemment adopté l'outil de gestion de la relation client de Salesforce.com. « Une seule solution a été retenue pour 900 utilisateurs dans les activités commerce, exploitation et management », nous a indiqué Céline Forest, responsable de projets chez Cofely Services, lors d'un entretien à Dreamforce 2014 à San Francisco. Un précadrage d'un mois a été lancé en avril/mai 2013 dans une agence suivi après l'été par le démarrage du projet lui-même dans 6 régions. « Après des benchmarks face à d'autres concurrents, également en mode SaaS, Salesforce.com est vite apparu comme une évidence. Les principales raisons qui ont entrainé ce choix sont la position de leader sur ce marché de cette solution cloud prépackagée et les déclinaisons pour postes mobiles pour avoir une vision à 360° sur smartphone, tablette ou PC portable. » 

Une trentaine de personnes issues des métiers et l'informatique ont travaillé pendant huit mois sur le projet - de septembre 2013 à avril 2014 - avec le concours de l'intégrateur EI-Technologie. Un panel de 400 utilisateurs a validé la solution et les 10% de développements spécifiques qui ont été nécessaires. Porté par la direction générale et toutes les filières, ce projet a mobilisé tous les types de métiers sur le terrain avec des ateliers très riches en échange selon Céline Forest.

Huit mois ont été nécessaires pour déployer l'outil Salesforce

Avant ce projet plusieurs outils CRM étaient utilisés dans les agences de la société, des logiciels spécifiques comme des tableurs. Même si la solution de Salesforce.com ne semblait pas provoquer de blocage, le passage au cloud a entrainé la mise en place d'un accompagnement au changement puisque la façon de travailler a réellement évolué. Toutes les informations clients sont désormais accessibles et utilisables par plusieurs services. Et non plus, comme auparavant, disponibles uniquement en silo.  « Avec le concours d'Altares, nous avons interfacé notre CRM avec notre back office afin d'enrichir notre référentiel client », précise Céline Forest. Chaque collaborateur a en outre  bénéficié d'une formation interne d'une journée, et des indicateurs de suivi ont été mis en place pour analyser l'appropriation de l'outil. « Cette formation a été assurée par six personnes dans nos six régions, pas seulement sur l'outil mais également sur les processus. »

 Après six mois d'utilisation, une extension vers d'autres solutions Salesforce.com est envisagée. « Si cette solution CRM est nativement livrée avec Chatter, nous avions décidé de ne pas communiquer en interne sur ce point. Nous avons été surpris par l'appropriation spontanée de cet outil pour créer des communautés afin de discuter entre le commerce et l'exploitation », conclut Céline Forest. 

dimanche 19 octobre 2014

Lightning, déjà un coup de jeune pour Salesforce1

IT for Business du 15/10/2014

Un an après sa première version lancée en 2013, la plateforme de développement Salesforce1 connaît sa première mise à jour majeure, avec Lightning.

« Lightning s'articule autour de trois axes : Components, pour personnaliser l'interface utilisateur; Framework, pour développer ces components; et Builder, pour construire les applications », résume Parker Harris, co-fondateur de Salesforce. Les composants sont la grande nouveauté de la nouvelle version de la plateforme de développement Salesforce1. Il s'agit d'une part de fonctionnalités standard liées à l'environnement Salesforce (Chatter, Map, Notes...), de composants issus de partenaires (Dropbox, Docusign, Evernotes...) ou de fonctions personnalisées par l'entreprise utilisatrice (outil de tracking ou choix d'un moyen d'expédition, par exemple). A partir de ces composants, les applications sont construites par drag & drop. Étant basées sur HTML5, les applications développées avec Lightning fonctionnent sur n'importe quel appareil.
L'objectif de Lightning est de permettre à des personnes issues des métiers de mettre elles-mêmes au point des applications relatives à leurs besoins.

Cette plateforme a été testée plus d'un an en interne avant d'être rendue publique. Surtout, Salesforce s'est comme à son habitude entouré de partenaires pour valider sa technologie. « Certes, on peut considérer Lightning comme étant juste une évolution de Salesforce1 », concède Olivier Nguyen Van Tan, directeur marketing EMEA de Salesforce. Mais il est clair qu'elle devrait faciliter les relations entre développeurs et métiers.

jeudi 16 octobre 2014

Dreamforce 14 : Renault déploie 3 solutions Salesforce au niveau mondial

LMI du 16/10/2014

Afin d'offrir un meilleur service, Renault va combiner trois produits de Salesforce.com (Service cloud, Marketing cloud et Community) pour relier les concessionnaires aux données clients.

Renault est sur le point de déployer Salesforce au niveau mondial. L'opération devrait s'achever en mars 2015, comme l'a révélé lundi un responsable informatique du constructeur lors de la conférence Dreamforce'14 qui se tient actuellement (13-16 octobre) à San Francisco. Le déploiement de Salesforce fait partie de la stratégie digitale et CRM de Renault : ce canal représente 10 % des ventes totales du constructeur automobile. Selon Laurent Laporte, directeur des centres d'appels et du CRM de Renault, le constructeur français, plus que centenaire, a gardé « trop de distance » et est resté dans une relation « trop commerciale » avec ses clients. La prochaine étape, c'est l'intégration des mainframes et des CRM dans chaque région du monde qui va permettre « de mieux utiliser les données pour apporter un meilleur service ».

Laurent Laporte a précisé par ailleurs que l'objectif de ce déploiement mondial était « de modifier en profondeur la relation du constructeur avec ses clients » et d'offrir un meilleur service à la clientèle que ses concurrents. « D'ici mars 2015, Renault compte achever l'intégration des services marketing et ventes de 34 pays, de 5 000 concessionnaires locaux, de 1 000 employés travaillant dans les centres d'appels et de son portail client My Renault à une plate-forme Salesforce centralisée », a encore déclaré le responsable informatique. Le constructeur veut donner aux employés un accès à des informations en temps réel sur la fréquentation du site. Ils pourront réaliser des enquêtes de satisfaction par région, afin que les 10 millions de prospects effectués chaque année débouchent sur des ventes de véhicules. Ils pourront aussi se connecter au portail en même temps que les clients.

Le projet R-Force combine trois clouds

Le projet, nommé R-Force, combine trois produits Salesforce : Service cloud, Marketing cloud et Community. Pendant la conférence Dreamforce'14, Laurent Laporte et Nelson Andrade, un autre responsable informatique de Renault, ont montré comment R-Force était utilisé au Brésil, où le produit avait déjà été déployé en tant que pilote. Un des objectifs de R-Force, est d'arriver à ce qu'un client qui choisit une première voiture de la marque, rachète un nouveau modèle quelques années plus tard. Le site brésilien, qui relie une entreprise à un partenaire sur une plate-forme multitenant, utilise également le CRM pour mesurer la satisfaction du client pour tout ce qui concerne l'entretien du véhicule. Un centre d'appels de Renault reçoit la réclamation ou la requête d'un client envoyée via Facebook ou Twitter. Dans son tableau de bord, l'employé peut visualiser l'historique et éventuellement le compléter. Après avoir examiné la réclamation, Renault contacte directement et instantanément le concessionnaire le plus proche du client, soit via les médias sociaux soit par téléphone. Grâce au système intégré de gestion de Salesforce, celui-ci a accès aux mêmes informations via le même tableau de bord. Il prend alors en charge la requête du client. Il peut mettre à jour les informations et préciser dans le CRM les problèmes éventuels rencontrés par le client avec son véhicule et informer Renault de l'avancée de la procédure.

Une fois que le problème est résolu, le CRM de Renault envoie directement une enquête de satisfaction au client pour recueillir ses commentaires. « Actuellement, Renault passe par quatre plateformes « .org » différentes pour communiquer avec ses concessionnaires européens, mais le constructeur compte opter pour un environnement unifié afin de prolonger le déploiement de Salesforce », a expliqué Laurent Laporte. « La plate-forme CRM R-Force servira également à gérer les demandes d'essai de véhicules », a ajouté Nelson Andrade. Renault peut envoyer à un concessionnaire local des informations sur un client potentiel grâce à son système de réservation en ligne. L'équipe de vente du distributeur peut alors contacter le client pour lui rappeler son rendez-vous et assurer le suivi. « L'intégration nous permet de disposer d'une solution unifiée pour répondre aux questions importantes de nos clients où qu'ils se trouvent et à tout moment », a encore déclaré Nelson Andrade. Le marché automobile représente un très grand challenge pour Salesforce.com qui a recruté Patrick Pelata, l'ancien numéro 2 de Renault, pour défricher le marché. « Avec 100 000 concessionnaires dans le monde, le marché est fort prometteur pour Salesforce.com », nous a confié le dirigeant désormais installé à San Francisco. Renault - et bientôt Nissan - , Volkswagen, Mercedes ou encore Fiat utilisent les solutions de l'éditeur californien.

mercredi 15 octobre 2014

Dreamforce 14 : Développer des apps plus rapidement avec Lightning

LMI du 15/10/2014

Après sa plate-forme cloud analytique Wave, Salesforce.com a dévoilé Lightning, sa solution pour créer plus rapidement des apps et répondre au besoin en vitesse et en agilité dans les entreprises.

En direct de San Francisco. Dévoilé mardi matin à l'occasion de la conférence Dreamforce de Salesforce.com à San Francisco, Lightning est la dernière génération de Salesforce1, le successeur de la plate-forme Force.com. La plate-forme de développement de Salesforce.com est connue pour sa capacité à créer de nouvelles applications rapidement et facilement dans le cloud, mais avec le lancement Lightning, les développeurs ainsi que les utilisateurs vont pouvoir concevoir plus vite des apps adaptées à leurs besoins. « Apps égale innovation », a déclaré Mike Rosenbaum, vice-président exécutif de la plate-forme Salesforce1, lors d'un prébriefing. « Je pense que pour la plupart des entreprises, tout est une question de vitesse ». « Il ne devrait pas être plus difficile de créer une application que de diriger une entreprise, » assure M. Rosenbaum. « Avec Salesforce1 Lightning, nous avons fait disparaître les obstacles sur le plan technologique afin que n'importe qui puisse créer les applications dont il a besoin. J'ai hâte de découvrir le résultat une fois que Lightning sera entre les mains des développeurs et des employés d'entreprise ».

Plus qu'une simple solution pour créer plus rapidement des applications, Lightning permet également de faire évoluer plus vite une application selon le dirigeant. Un des éléments clefs de la plate-forme est l'App Builder est de fournir une interface drag-and-drop pour concevoir rapidement des applications à partir de composants prédéfinis, issus de Salesforce.com et de partenaires. La plate-forme repose sur le HTML5 ce qui signifie qu'une fois l application créée, elle peut fonctionner sur tous les types de terminaux. Salesforce.com utilise déjà Lightning pour développer ses applications mobiles et maintenant il peut proposer sa plate-forme à ses clients et partenaires. Alexandre Lapeyre, directeur informatique pour le domaine Client Management chez Adecco, nous a ainsi expliqué à San Francisco qu'ils avaient déjà jeté un coup d'oeil à Lightning et que la plate-forme présente un réel intérêt comme toutes les solutions qui permettent d'ailleurs de gagner en vitesse et en agilité dans les métiers. Le time to market est essentiel pour les collaborateurs de la société en agences.

Disponibilité finale en février 2015

Les applications Lightning peuvent « profiter de tout ce que vous avez jamais fait avec Salesforce » à ce jour, a ajouté le dirigeant. Elles fonctionnent au dessus du moteur de workflow de Salesforce.com, ce qui signifie que les applications Lightning peuvent aller des plus simples- en fournissant des analyses et des tableaux de bord - au plus complexes avec des processus métiers. « Nous croyons qu'il y a un continuum entre l'utilisateur final, le développement ou la personnalisation d'applications et  le travail des développeurs », a-t-il dit. « Nous avons construit quelque chose qui fonctionne pour les deux groupes. Lorsque les développeurs ont besoin de travailler et de personnaliser ou de faire quelque chose avec un flux business complexe, ils peuvent le faire au-dessus de l'application créée par l'utilisateur ». Reste à savoir si les directions informatiques dans les entreprises sont vraiment prêtes à laisser les utilisateurs s'approprier ces outils pour développer des apps qui exploiteront les données maison.

Les précédents outils de développement de Salesforce.com, comme Visualforce, continueront d'être supportées au coté de Lightning. Certaines briques de Lightning sont déjà généralement disponibles (Framework et Schema Builder), d'autres sont encore en version bêta (Components et Community Designer). Si la disponibilité générale est prévue pour février 2015, Lightning App Builder et Process Builder arriveront en bêta en début d'année prochaine. Aucune information sur les tarifs n'a été divulguée.

mardi 14 octobre 2014

Salesforce réinvente la gestion de la relation client

IT for Business 10/10/2014

Salesforce lance un nouveau produit de CRM : Service Cloud1. L’éditeur s’appuie sur la présence renforcée de communautés et d’un service client instantané pour faire valoir l’utilité de cet outil, issu de la plateforme globale Service Cloud.
Ainsi, SC1 reprend les fonctions CRM de Salesforce1, dont il ne restera probablement, au bout d’un an de service, que la composante création d’applications métiers. Service Cloud1 s’accompagne de Sales Cloud1.
Sales Cloud est historiquement dédiée à l’automatisation de la force de vente, ainsi qu’à la productivité. C’est pourquoi Sales Cloud1 rassemble plusieurs utilitaires de notes, évènements et tâches quotidiennes, comme le font de nombreux logiciels informatiques, mais aussi des applications de gestion des ventes, en situation de mobilité. Tout en donnant de la visibilité en temps réel sur des objectifs de croissance.
La partie service clients et communication est l’affaire de la plateforme Service Cloud. Service Cloud1 propose ainsi une touche d’appel vidéo instantané vers le service client d’un site dont le temps de réponse est, selon Salesforce, réduit au maximum. Service Cloud1 fait également appel au jeune module Communities Cloud, créé par Salesforce pour renforcer les liens et favoriser le partage d’informations entre les utilisateurs des produits Salesforce.

Microsoft, un rival?

Salesforce devrait aussi présenter, lors de Dreamforce, un nouvel outil dénommé Desk Connect. D’après les premières informations, celui-ci servira à synchroniser en permanence des dossiers d’assistance vers Salesforce, pour faire bénéficier l’entreprise d’un aperçu complet sur le profil d’un client.
Ce sera vraisemblablement l’une des nouveautés les plus marquantes de la conférence qui se tiendra à San Francisco en présence du patron de Salesforce, Marc Benioff, mais aussi de Tony Prophet, vice-président corporate chez Microsoft. L’occasion pour la firme de Redmond de préciser sa stratégie en matière de CRM.
Le géant américain, en pleine mutation depuis l’arrivée de Satya Nadella, souffle en effet le chaud et le froid avec Salesforce. Il fait de lui à la fois son partenaire sur Salesforce1 version mobile, et son concurrent direct face à Dynamics CRM. Ce dernier est proposé à un tarif très attractif de 65 $ par utilisateur et par mois. Soit le même prix que Sales Cloud1 ou Service Cloud1, en version professionnelle.

Dreamforce'14 : Salesforce dévoile Wave, son service d'analyse dans le cloud

LMI du 14/10/2014

On a longtemps reproché à Salesforce.com le manque d'outils d'analyse robustes, mais avec ce 6e service cloud autonome Wave, le fournisseur compte bien inverser la tendance et chatouiller la concurrence.

« Les outils d'analyse standards ne sont pas adaptés au traitement des données actuelles », a affirmé Stephanie Buscemi, la vice-présidente senior, Salesforce.com Analytics Cloud, dans une interview accordée avant la conférence Dreamforce, qui a démarré ce lundi. « Il a fallu deux ans aux ingénieurs de Salesforce.com pour mettre au point Wave et pour le faire tourner au-dessus de notre plate-forme technologique », a-t-elle ajouté. En effet, Wave est intégré entre autres aux applications de gestion de la relation client et de support déjà en place dans Salesforce.

Ce service, qui propose une différente approche de l'analyse des données, peut également être intégré aux applications construites avec la plate-forme. Wave recherche dans les données stockées sans schéma particulier. Selon la vice-présidente senior, Salesforce.com Analytics Cloud, « ce mode de fonctionnement permet aux utilisateurs de trouver une réponse à une question en effectuant une exploration itérative rapide des données ». Cela signifie également que les départements informatiques n'ont pas à rassembler les données dans des entrepôts de données traditionnels pour que les utilisateurs puissent lancer leurs explorations. Pour autant, l'interface de Wave ne se contente pas de présenter ces résultats sous forme de liste textuelle simple. Au contraire, le système génère des couches de visualisation dynamique sur des ensembles de données sous-jacentes, comme l'a montré l'éditeur lors d'une conférence. Les visualisations sont optimisées pour les utilisateurs travaillant sur des applications mobiles, et s'adaptent aux différentes tailles d'écrans des terminaux.

Pas en concurrence frontale avec SAP Business Objects ou Oracle Hyperion

Pour le lancement de Wave, Salesforce s'est appuyé sur plus d'une trentaine de partenaires, aussi bien des cabinets conseil comme Accenture et Deloitte jusqu'à des entreprises d'intégration de données comme Informatica et Dell Boomi. Les utilisateurs de Wave pourront extraire des ensembles de données provenant d'applications tierces, comme l'ERP Oracle. « Salesforce n'a pas l'intention de positionner Wave comme une plateforme d'analyses complètes capable de remplacer de gros systèmes comme SAP Business Objects ou Oracle Hyperion », a précisé Stephanie Buscemi. «Nous n'allons pas aller voir les DSI et leur dire que Wave est l'outil BI de ventes idéal pour l'entreprise », a-t-elle ajouté. Selon la vice-présidente, Salesforce va plutôt concentrer ses efforts sur ses « clients clés » dans le domaine des ventes, du service et du marketing. « Cependant, les entreprises partenaires pourront aller vers d'autres domaines, comme les ressources humaines et les finances », a-t-elle encore déclaré.

« L'approche de Wave n'est pas nécessairement nouvelle », a estimé l'analyste de Monash Research, Curt Monash. « La technologie ressemble à celle utilisée par Fast Search et Transfer, acquise par Microsoft en 2008, ou encore par Attivio », a-t-il déclaré. L'analyste trouve aussi des similitudes avec l'outil Endeca Information Discovery d'Oracle. Il faut aussi voir si Wave, qui sera vendu séparément des autres applications de Salesforce, recevra un accueil différent d'Analytics Edition, lancé il y a quelques années. En effet, au départ, Salesforce avait demandé aux clients un surcoût pour utiliser Analytics Edition. Mais le fournisseur a été contraint de faire marche arrière, les clients estimant que ces capacités auraient dû être incluses depuis longtemps dans leurs abonnements existants, compte tenu des lacunes persistantes en reporting du service. « Aucun de nous n'a oublié ce qui s'est passé il y a deux ans », a déclaré Stephanie Buscemi. « Nous continuons à enrichir et à pousser plus loin les fonctions de reporting de Salesforce1. Et les clients continueront à bénéficier de ces améliorations, sans frais supplémentaires. Mais il est important de savoir que si nous vendons Wave séparément, c'est que le service apporte une valeur supplémentaire conséquente à nos clients », a-t-elle ajouté. Le reporting de Salesforce est adapté à une seule entreprise, alors que Wave est conçu pour des scénarios d'analyse couvrant plusieurs entreprises et des données tierces. « Il est également possible de personnaliser Wave complètement », a-t-elle déclaré.

Wave téléchargeable sur l'App Store

Wave sera disponible avant la fin du mois. « Les clients pourront télécharger sur l'Apple Store une version « jouable » avec des échantillons de données », a indiqué Stephanie Buscemi. La version payante comportera des fonctions d'exploration et de développement, plus un abonnement à la plate-forme Wave. Le tarif de la plate-forme est basé sur le nombre d'utilisateurs. Il n'y aura pas de limite pour le stockage des données ni pour les données stockées par les principales applications Salesforce des clients. Le fournisseur a indiqué qu'il donnerait des informations de prix précises sur son service avant la fin de la Dreamforce, qui se poursuit jusqu'au jeudi à San Francisco. Selon Venturebeat, le service coûte 250 dollars par mois pour chaque personne important des sets de données et 125 dollars par mois pour celles travaillant avec des données.

lundi 13 octobre 2014

54% des clients de Salesforce utilisent au moins deux de ses clouds

LMI du 13/10/2014

Les utilisateurs de Salesforce.com augmentent leurs investissements dans la mesure de l'engagement client, montre l'édition 2014-2015 de l'étude « The State of Salesforce », réalisée par Bluewolf. Alors que s'ouvre DreamForce 2014 à San Francisco, on y voit aussi l'importance croissante prise par les équipes marketing, de même que l'adoption rapide la plateforme Salesforce1 Mobile App lancée l'an dernier.

Les applications de CRM vont prendre plus d'importance que les ERP dans les entreprises en 2017 selon Gartner, rappelle Eric Berridge, CEO du cabinet de conseil Bluewolf, en introduction de son rapport annuel sur Salesforce.com. Intitulée « The State of Salesforce », cette enquête évalue la façon dont les entreprises utilisent la plateforme cloud de l'éditeur californien, pionnier des solutions SaaS (software as a service) en gestion de la relation client. L'édition 2014-2015 s'appuie sur des données collectées au niveau mondial auprès de plus d'un millier de clients, en collaboration avec MIT Sloan School of Management.  Il apparaît d'abord que les entreprises revoient activement leurs structures internes pour se focaliser sur « l'engagement client » qui va leur permettre d'augmenter leurs parts de marché et de mieux conserver leurs clients. Ces derniers s'attendent à une prise de contact personnalisé de la part des marques. Pour 37% des entreprises sondées par Bluewolf, Salesforce a amélioré de façon mesurable leur expérience client, une évolution qu'elles évaluent à travers l'ensemble des contacts de leurs métiers avec les clients : en premier lieu leurs équipes services et ventes, mais aussi sur le marketing, l'opérationnel et dans une moindre mesure, le département informatique. 53% d'entre elles investissent d'ailleurs dans des programmes permettant de mesurer cet engagement, dont 12% de façon substantielle.

Parallèlement, et très logiquement, l'implication des collaborateurs améliorent les résultats obtenus. Si 30% des entreprises disent exploiter au maximum le potentiel innovant de Salesforce, ce pourcentage monte à 52% lorsque les salariés sont consultés au moment des changements et formés à chaque nouvelle fonctionnalité de l'application Salesforce.

89% utilisent Sales Cloud et 46% Service Cloud

L'étude de Bluewolf montre aussi que 54% des clients de Salesforce utilise deux ou plusieurs clouds de l'éditeur californien. Actuellement, 89% d'entre eux utilisent Sales Cloud et 46% recourent à Service Cloud, tandis que 22% exploitent sur Community Cloud et 18% sur Marketing Cloud. Par ailleurs, 55% s'appuient sur la plateforme de développement Salesforce1 et 82% se tournent vers AppExchange où l'on trouve plus de 2 400 applications (dont 41% destinées à Sales Cloud). Si 60% des sondés ont installé de 1 à 5 apps, 16% en a installé de 6 à 10 et 7% plus de 10. Au hit parade arrivent les applications de tableaux de bord et de reporting, les logiciels de génération de documents, les outils de nettoyage de données et, dans la catégorie marketing, l'envoi d'e-mailing et la gestion de campagnes.

14% des entreprises interrogées investissent par ailleurs dans des solutions Appexchange adaptées à des secteurs industriels et ceux qui le font disent multiplier par 3 leur potentiel d'innovation. La high tech et les services financiers figurent parmi les premiers à s'y lancer.

71% vont investir dans les outils analytiques

Bluewolf pointe par ailleurs le rôle des équipes marketing qui prend du poids dans 91% des entreprises interrogées. Leur rôle s'étend maintenant sur l'ensemble du cycle de suivi du client, au-delà de son acquisition, sur la mesure des données le concernant. Il reste beaucoup de progression pour Salesforce dans ce domaine. En effet, si 93% des équipes marketing utilisent des outils d'analyse, 56% le font encore en dehors de Salesforce. De façon générale, 71% des entreprises sondées disent vouloir augmenter leurs investissements dans les outils analytiques, dont 20% substantiellement.

Dans le domaine de la mobilité, depuis le lancement de Salesforce1 Mobile App l'an dernier, l'adoption a augmenté de façon importante : 89% des entreprises interrogées l'utilisent contre 42% en 2013. Et les utilisateurs sont deux fois plus enclins à développer des apps mobiles personnalisées sur la plateforme. Par ailleurs, 45% prévoient d'augmenter leurs investissements mobiles en 2015.

A noter que parmi les raisons d'utiliser les technologies cloud, 34% des entreprises interrogées citent l'importance d'innover de façon continue. La gouvernance cloud et les outils de gestion du cycle de vie des applications permettent d'accélérer l'innovation en dépit d'une complexité croissante, souligne Bluewolf.

Dreamforce'14 : le grand show de Salesforce ouvre ses portes

LMI du 13/10/2014

La conférence Dreamforce de Salesforce.com ouvre ses portes aujourd'hui à San Francisco et jusqu'au 16 octobre. Voici un tour d'horizon de ce qu'il faut en attendre et des sujets chauds qui devraient être abordés

Pendant 4 jours, le CEO Marc Benioff et plusieurs invités de marque se succéderont pour prendre la parole devant les 140 000 participants attendus. Même si ce nombre est favorisé par le fait que Salesforce offre un accès gratuit à ses keynotes, l'événement n'en reste pas moins important pour l'industrie du logiciel dans le cloud. Voici ce que l'on peut en attendre.

Salesforce comme standard

Depuis son métier d'origine centré sur la gestion de la relation client (GRC/CRM), Salesforce a parcouru un long chemin, même si ses revenus dans ce secteur sont toujours conséquents. Lors de la Dreamforce, Salesforce devrait lancer un sixième cloud autonome avec cette fois des services d'analyse. Selon un observateur, Mark Benioff et d'autres dirigeants de l'entreprise vont sûrement s'employer à bien préciser où se situe Salesforce aujourd'hui. « Pendant la Dreamforce, ils vont insister sur le fait que l'entreprise n'est pas seulement un fournisseur d'outils de la relation client ou un hébergeur d'applications d'entreprises, mais que Salesforce propose un vrai mode de vie », a déclaré l'analyste Michael Krigsman, du cabinet de conseil Asuret. « Le message est que Salesforce peut être un partenaire pour faire tourner un certain nombre de solutions d'affaires de base, aussi bien pour les grosses que pour les petites entreprises », a-t-il ajouté.

Une plate-forme de développement

L'une des keynote de la Dreamforce'14 sera consacrée à la plate-forme de développement sous-jacente de Salesforce. Elle peut servir à étendre les fonctionnalités de ses applications et à en créer de nouvelles. La conférence sera sans doute l'occasion pour Salesforce de faire une multitude d'annonces sur les améliorations de sa plateforme, et il y a fort à parier que les applications mobiles tiendront le haut du pavé. En effet, avec le rachat de la plate-forme de création d'applications Web conviviales Heroku, Salesforce a renforcé ses capacités de développement. Dans le même temps, la plate-forme Salesforce1, anciennement Force.com, offre toujours aux développeurs la possibilité de créer des applications transactionnelles pouvant fonctionner sur les terminaux mobiles. Selon l'analyste Denis Pombriant de Beagle Research, la possibilité d'offrir ces deux modalités de développement constitue « un message extrêmement puissant et stimulant ».

Les vêtements et accessoires connectés

Le DJ star et musicien will.i.am, alias William James Adams, Jr, prendra la parole lors d'une keynote intitulée « Wrist Power: The Vision of Wearable Computing and Fashion Tech », sur l'informatique portable, la mode et la haute technologie. Son intervention viendra en appui d'une série de communications consacrées à Salesforce Wear, un kit de développement pour applications portables introduit plus tôt cette année. À en juger par les intitulés des séances, il est probable que les participants auront la primeur de certaines annonces témoignant des progrès réalisés par Salesforce et ses partenaires dans ce domaine, y compris des démonstrations de produits.

Une mise au point sur Microsoft

Plus tôt cette année, Salesforce et Microsoft avaient annoncé qu'ils travailleraient ensemble sur l'intégration du CRM de Salesforce à la suite Office 365 et au service cloud Windows Azure de Microsoft. À l'époque, certains avaient déclaré que Microsoft se servait de l'intégration à Office 365 pour mieux vendre son propre CRM concurrent. Cette semaine, la firme de Redmond a lancé un pack CRM très concurrentiel pour débaucher les clients de Salesforce. Quand elles avaient annoncé leur partenariat, les deux entreprises avaient dit qu'elles chercheraient à favoriser les avantages mutuels. La Dreamforce va permettre quelques mises au point. Tony Prophet, vice-président du marketing de Microsoft Windows aura sa tribune. Mais il est prévu que Mark Benioff entre sur scène pendant sa keynote pour une « discussion informelle ».

Des célébrités très consistantes

Plusieurs personnalités extérieures à l'industrie interviendront également pendant la conférence. Plus que d'autres, Salesforce invite toujours des personnalités de haut rang à sa conférence annuelle. Et cette année, la liste des célébrités semble plus prestigieuse que jamais, puisqu'y figurent les noms de Hilary Rodham Clinton, Al Gore, du musicien Neil Young, de l'éditrice Ariana Huffington et du gourou Tony Robbins, pour ne citer que ceux-là. Certains pourront dire que, en s'entourant de ces personnalités, Mark Benioff soigne son ego. Mais cette programmation montre aussi que la clientèle de Salesforce n'est pas essentiellement composée de développeurs ou de DSI, mais de dirigeants de secteurs d'activité et de personnes travaillant dans la vente, le marketing et le support. Leurs yeux pourront sans doute pétiller pendant une longue présentation technique, mais ils peuvent aussi être captivés par des orateurs qui sauront replacer la technologie dans le contexte du business et des défis sociaux.

mercredi 24 septembre 2014

Salesforce accélère le développement d'apps connectées avec Heroku DX

LMI du 24/09/2014

Heroku, la filiale de Salesforce.com spécialisée dans le PaaS, a lancé un ensemble de services pour permettre aux entreprises de créer plus rapidement et simplement des apps connectées.

Dans un marché du PaaS devenu de plus en plus concurrentiel avec le développement des offres de Microsoft, Amazon ou encore Pivotal, Salesforce.com est bien décidé à reprendre la main. Pour ce faire, le géant du cloud continue d'étoffer l'offre de Heroku, sa filiale PaaS rachetée en décembre 2010.

Après avoir annoncé Heroku Connect en mai dernier, Salesforce.com présente aujourd'hui Heroku DX, un ensemble de services de développement permettant aux entreprises de créer plus rapidement et simplement des apps connectées. « Heroku DX offre aux entreprises les outils essentiels aux développeurs pour créer et faire évoluer les environnements adaptés à la nouvelle génération d'apps orientées clients, et leur fournit les systèmes d'analyse et de gestion nécessaires pour créer rapidement des applications », a fait savoir Adam Gross, vice-président des produits chez Heroku.

Disponible dès à présent, Heroku DX s'articule autour de trois fonctionnalités principales : Heroku Dashboard + Metrics apportant aux développeurs des possibilités innovantes de visualisation des performances et d'optimisation des apps, Heroku Postgres DbX qui inclut des outils analytiques et de visualisation et également Heroku Button pour déployer du code Heroku en un clic.

lundi 15 septembre 2014

Salesforce travaille sur un cloud analytique


En août, le fondateur de Salesforce.com avait averti de l'arrivée prochaine d'une autre ligne de produits sous la forme d'un « nouveau cloud » s'ajoutant à ses clouds Sales, Service et Marketing. Plusieurs indices orientent les regards vers les fonctions analytiques. L'éditeur a par ailleurs mis ses clients en garde il y a quelques jours contre le malware Dyreza.

Marc Benioff, CEO de Salesforce.com, continue à distiller des informations sur l'édition 2014 de Dreamforce. La conférence ouvrira ses portes à San Francisco dans 28 jours, comme l'indique le compte à rebours qui défile sur le site de l'événement. Cet été, lors des résultats financiers de son 2ème trimestre (clos fin juillet), le dirigeant avait déjà averti qu'une importante ligne de produits allait être annoncée sur Dreamforce, un « nouveau cloud », comme il existe déjà le « Sales Cloud », le « Service Cloud » et le « Marketing Cloud ». Vendredi dernier, Marc Benioff a donné un indice supplémentaire en tweetant un aperçu du programme de Dreamforce où l'on voit figurer un keynote intitulé « Analytics Cloud », le mercredi 15 octobre à 9 heures.

Au fil de ses rachats, Salesforce.com a notamment acquis plusieurs sociétés spécialisées dans l'analyse de données comme RelatelQ, en juillet dernier, ou EdgeSpring, en juin 2013. Son offre SaaS comporte bien sûr des fonctions d'analyse décisionnelles à utiliser avec ses applications de gestion de la relation client. Il y a deux ans, l'éditeur avait d'ailleurs déclenché le mécontentement de ses utilisateurs en voulant les facturer en plus sur leur abonnement et il avait dû faire machine arrière. Cette fois, il semble vouloir en faire une offre à part entière.

Marc Benioff  va quitter le board de Cisco

Cet été, lors des résultats financiers, Marc Benioff est également revenu sur le partenariat conclu avec Microsoft autour d'Office 365, en mai dernier. Le Californien Salesforce.com a noué de nombreux liens avec les grands acteurs IT de la côte Ouest comme Oracle, Microsoft ou HP. Dans ce domaine, il vient d'ailleurs d'indiquer qu'il allait quitter le conseil de directeurs de Cisco en novembre prochain. Dans un document publié en vue de la prochaine assemblée générale de sa société, le CEO de Cisco, John Chambers, le remercie effectivement pour l'expérience qu'il a apportée à son groupe. Il ne devrait pas le remplacer.

Mise en garde contre le malware Dyreza

Sur le terrain de la sécurité, Salesforce.com a par ailleurs averti ses utilisateurs il y a quelques jours qu'ils pouvaient être la cible d'une nouvelle version du cheval de Troie Dyreza (ou Dyre) qui volent les identifiants des clients sur certains services de banque en ligne américains. Le 3 septembre 204, un de ses partenaires de sécurité a repéré que le malware Dyre pouvait avoir ciblé certains utilisateurs de Salesforce. Pour l'instant, l'éditeur n'a pas de preuve que des clients aient pu être touchés, mais il continue à enquêter et contactera le cas échéant les utilisateurs qui pourraient avoir été affectés par le malware. Il conseille à ses clients d'utiliser ses fonctions restreignant les accès IP pour n'autoriser que les réseaux et VPN reconnus, et de recourir l'authentification à deux facteurs via l'app Salesforce#mobile.

jeudi 11 septembre 2014

Salesforce construit son datacenter en France avec Interxion

LMI du 11/09/2014

L'éditeur de logiciels cloud en gestion de la relation client a précisé ses intentions en matière de création de datacenters en Europe. En plus d'une installation en France, deux autres sont prévus au Royaume-Uni et en Allemagne.

L'arrivée de Salesforce.com en France, et plus précisément de la construction d'un datacenter, ne date pas d'hier. En février, l'éditeur de solutions CRM en mode cloud avait ainsi fait savoir qu'il comptait ouvrir un datacenter sur le territoire en 2015. Aujourd'hui, Salesforce.com en dit un peu plus en indiquant avoir choisi Interxion en tant que prestataire, qui est par ailleurs un des principaux fournisseurs européens de services de data centers neutres vis-à-vis des opérateurs télécom et des fournisseurs cloud. « Notre datacenter à la pointe des technologies est alimenté par des sources d'énergie entièrement renouvelables et fournira à la clientèle croissante de Salesforce.com en France et en Europe une connectivité exceptionnelle ainsi qu'une forte résilience », a précisé Fabrice Coquio, directeur général d'Interxion France.

Ce datacenter prévu sur le territoire français fait partie des trois établissements devant être ouverts en Europe par Salesforce.com afin de soutenir l'adoption de ses services de cloud computing. Le premier d'entre eux ouvrira ses portes cet automne au Royaume-Uni, suivi de deux autres, en France puis en Allemagne en 2015.

Dans l'actualité récente d'Interxion, la société a acquis cet été un datacenter à Marseille.

lundi 8 septembre 2014

Apps mobiles : Salesforce crée un fonds de capital risque de 100 M$

LMI du 08/09/2014

Avec Salesforce1Fund, la société de Marc Benioff mise sur les apps mobiles. Ce fonds spécialisé a déjà investi dans DocuSign, InsideSales, Skuid et i.am+.

Le développement de l'Internet des objets a inspiré à Salesforce.com son slogan sur l'Internet des clients. Derrière chaque terminal mobile ou objet connecté se trouve potentiellement un client, ainsi qu'il le rappelait en juin dernier à Paris. Pour soutenir la montée en puissance des start-ups engagées dans la mobilité, la société de Marc Benioff vient de monter un fonds de capital-risque de 100 millions de dollars, dénommé Salesforce1Fund.

L'éditeur californien, pionnier du SaaS (software as as service), a toujours beaucoup misé sur la croissance de son écosystème. Depuis toujours, il incite les éditeurs indépendants à concevoir des applications complémentaires à ses propres logiciels de gestion de la relation client (CRM). Les marchés verticaux l'intéressent aussi. Il y a presque deux ans, il a ainsi recruté Patrice Pelata pour susciter les projets de développement du côté des constructeurs automobiles. Fin 2013, les visiteurs de sa conférence Dreamforce ont constaté que son intérêt pour les développeurs s'accentuait fortement, en particulier du côté de la mobilité et de l'Internet des objets.

Salesforce investit une 2ème fois dans DocuSign

Salesforce1Fund est le premier fonds spécialisé de Salesforce Ventures, l'entité d'investissement de l'éditeur californien qui compte déjà à son actif des participations dans Anaplan, Box, DropBox, Evernote, FinancialForce, MuleSoft (gestion des API) ou DocuSign (plateforme de signature électronique). Avec Salesforce1Fund, la société de Marc Benioff investit une nouvelle fois dans DocuSign. Le fonds spécialisé sur les apps mobiles s'intéresse aussi à InsideSales (gestion de la performance commerciale, via les outils prédictifs et la gamification) et Skuid (création de pages personnalisées). Parmi les bénéficiaires figure aussi i.am+, la marque lancée par le musicien Will.i.am, ancien du groupe The Black Eyed Peas, qui a sorti un accessoire et un app pour transformer l'iPhone 4S et 5 en appareil photo avec filtres, connectés aux réseaux sociaux.

Si Salesforce1Fund est le premier fonds spécialisé de Salesforce, le pionnier des logiciels en SaaS a déjà investi dans plus de 100 start-ups cloud.

jeudi 4 septembre 2014

Salesforce se prépare à lancer des apps pour objets connectés

LMI du 04/09/2014

A moins d'un mois de sa conférence Dreamforce 2014 à SF, Salesforce.com oriente sa stratégie mobile vers les apps dédiées aux vêtements et accessoires connectés. S'il compte dans un premier temps sur ses partenaires pour occuper le terrain, l'éditeur s'active en coulisse avant d'entrer dans l'arène. 

Quelques mois après avoir lancé un kit de développement pour concevoir des apps dédiés aux accessoires et vêtements connectés, Salesforce.com indique que ce dernier monte en puissance auprès de ses clients et partenaires. Cette initiative, dénommée Wear, a été lancée avec un certain nombre de partenaires matériels incluant Google, Philips, Samsung et Fitbit. Désormais, Epson, Jawbone, Meta, Oculus et Vuzix sont également de la partie a indiqué Salesforce.com.

Alors que l'intérêt pour les vêtements et accessoires connectés a été centré sur les apps clients, il existe un large potentiel de développement pour les entreprises a fait savoir Daniel Debow, senior vice-président des technologies émergentes chez l'éditeur. A ce titre, un certain nombre de partenaires de Salesforce.com conçoivent des apps pour objets et accessoires connectés visant les usages métiers comme celle d'APX-Labs ciblant les techniciens. Celle-ci, taillée pour les Google Glass, leur permet de créer des tickets d'incident via une commande vocale, d'accéder à l'historique de réparation d'une machine ou encore de recevoir une formation temps réel pour la réparer.

Une autre app créée par ClickSoftware permet aux travailleurs de suivre et gérer les livraisons sur des smartwatches. Quant à Proximity Insights, il a développé une app pour les industriels du secteur hospitalier utilisant Android Wear pour alerter les équipes de la présence d'un important client pour leur permettre de prendre les dispositions qui s'imposent.

Les apps pour objets et accessoires connectés disponibles d'ici un mois

Toutes ces apps et bien d'autres seront disponibles d'ici un mois selon Daniel Debow. Salesforce.com prévoit également de faire des accessoires et vêtements connectés une grande partie de sa conférence Dreamforce le mois prochain à San Francisco. Si l'éditeur a jusqu'à présent largement laissé à ses partenaires le développement d'apps, c'est pour la conception. « La première chose que nous faisons est d'apprendre d'abord de nos partenaires ISV. Nous surveillons de près ce qu'ils font, co-construisons avec eux et les supportons », a indiqué Daniel Debow.

L'éditeur a aussi prévu dans sa feuille de route des améliorations additionnelles pour sa plateforme pour objets et accessoires connectés, même si, pour le moment, aucune app native développée en interne n'a encore été annoncée.

Salesforce.com a sans doute bien fait de sauter dans le train des objets et vêtements connectés, après avoir déjà adopté une approche mobile-first pour développer des apps centrées sur les tablettes et les smartphones. En début d'année, le Gartner avait prédit que les objets et accessoires connectés représenteraient d'ici 2017 la moitié de l'ensemble des interactions des apps mobiles.

mercredi 3 septembre 2014

Salesforce repense les communautés d'entreprises

IT for Business du 29/08/2014

Depuis deux ans, Salesforce met l'accent sur les communautés numériques en regroupant clients, partenaires et employés des entreprises autour d'une solution baptisée Communities.
Renommée aujourd'hui « Community Cloud » et intégrée à la plateforme mobile Salesforce1, elle vise à promouvoir la création d'espaces de confiance et d'échange, mais aussi à connecter les processus métiers essentiels.
Dans cette nouvelle version, les revendeurs peuvent mettre à jour des informations concernant des prospects et les employés ont la possibilité de faire remonter les dossiers des services clients.
Les clients peuvent, quant à eux, évaluer des produits au sein des communautés créées par les entreprises. Celles-ci fonctionnent sur le même principe que celles de la plateforme de réseau d'entreprise LinkedIn, permettant de se tenir informé sur des projets importants et d'accéder à du contenu sur des centres d'intérêt spécifiques.

Deux mille communautés existantes

Conçue à l'origine sur Salesforce1, Community Cloud est entièrement personnalisable du point de vue du design, adaptable pour les tablettes, les smartphones ou les ordinateurs portables. Depuis Salesforce1 Mobile, les administrateurs et les community manager peuvent aussi accéder aux communautés et se tenir informés des tendances du moment.
 « Communities » est déjà utilisée par des grands groupes comme Honeywell, Ge Capital et Key Bank. Avec la solution de réseau social Chatter, Salesforce a conduit à la création de plus de 2 000 communautés différentes depuis 2013.
C’est là tout l’intérêt stratégique dont Salesforce se doit de profiter. D'après une étude d'IBM, menée en 2013, 75 % des cadres dirigeants veulent mieux connaître leurs clients et renforcer les initiatives d'engagement numérique. Et selon IDC, le marché des solutions de communautés d'entreprises est estimé à 1,2 Md$.

Pour unifier l'ensemble de son SI, Mobil Wood a choisi l'outil GRC de Salesforce

LMI du 03/04/2014

Le concepteur et fabricant de mobilier en bois a associé les différentes briques de son système d'information et les a rendu davantage disponibles grâce à une GRC en SaaS.

Basée dans la région d'Auxerre, Mobil Wood est une entreprise spécialisée dans la conception et l'aménagement d'espaces commerciaux ainsi que dans la fabrication du mobilier bois utilisé à cette fin. Le positionnement de l'entreprise sur un « esprit naturel » lui permet certes de se différencier mais l'administration des ventes et la fluidité des processus internes devaient être améliorées pour un meilleur service client.
D'une part, l'entreprise utilise l'outil Sketchup pour modéliser et concevoir ses aménagements. D'autre part, la gestion administrative repose sur le PGI Jeeves. Or les plans de charge de production ou de livraison étaient stockés dans le seul PGI, ce qui les rendaient peu accessibles à l'ensemble des collaborateurs en ayant besoin. Par ailleurs, le démarchage commercial reposait pour beaucoup sur des traitements manuels en bureautique. La fluidité et l'efficacité des processus internes en souffraient évidemment.

Pour unifier l'ensemble de son système d'information et rendre davantage accessibles les informations utiles, l'entreprise a choisi d'utiliser une GRC en SaaS, en l'occurrence Salesforce, intégrée par Neoxia. Dans un premier temps, la base clients et le suivi commercial ont été transférés dans Salesforce. Tous les collaborateurs ayant besoin d'informations de suivi y ont eu ainsi accès aisément et directement. Dans un deuxième temps, cette GRC a été intégrée à l'ensemble du SI, en devenant son pivot. Ainsi, les devis peuvent être créés à partir d'esquisses 3D réalisées dans Sketchup pour couvrir le besoin spécifique de chaque client. Après validation, la commande est directement intégrée au PGI et est suivie jusqu'à la livraison. Chaque collaborateur a ainsi un accès simple et direct à une information toujours à jour. Le projet a démarré au cours de l'été 2013. Le développement et l'intégration ont été réalisés en deux semaines en septembre 2013.

jeudi 28 août 2014

Salesforce Communities devient Salesforce1 Community Cloud

LMI du 28/08/2014

Depuis la sortie de Chatter en 2010, puis de Chatter Communities en 2013, SalesForce.com a compris que l'ancrage d'une plate-forme collaborative réside dans la logique métiers. Avec Salesforce1 Community Cloud, l'éditeur propose un outil capable de relier employés, clients et partenaires.

Salesforce.com a renommé et mis à jour son service Communities qui devient Salesforce1 Community Cloud. Opérationnel depuis un an environ, le produit permet aux entreprises de construire des sites de réseaux sociaux à travers lesquels employés, partenaires et clients peuvent communiquer et collaborer.

Le service Salesforce Communities, qui s'appelle donc désormais Salesforce1 Community Cloud, a bénéficié de plusieurs mises à jour, notamment au niveau des profils, des pages thématiques, et de l'accès mobile. « Nous pensons que l'engagement des clients se concrétise au niveau des communautés », a déclaré Lisa Hammitt, vice-présidente des opérations commerciales de Salesforce1 Community Cloud. Parmi les entreprises clientes du service de Salesforce.com, on trouve Pernod Ricard, Petzl, Mikit et le World Economic Forum, nous a indiqué Olivier Nguyen, directeur marketing South EMEA. 2 000 communautés actives environ font tourner des sites sur le service de Salesforce.com, nous a précisé O.Nguyen, « et nous avons un partenariat stratégique avec Deloitte qui a équipé 2000 consultants avec notre plate-forme collaborative ».

Un marché très concurrentiel 

Selon IDC, l'an dernier, au niveau mondial, le marché du réseau social d'entreprise (RSE) se chiffrait à 1,24 milliard de dollars, et le cabinet prévoit qu'il atteindra 3,5 milliards de dollars d'ici à 2018, soit une croissance annuelle de 23,1 %. Le secteur tel que défini par IDC inclut le logiciel pour la collaboration en interne et en externe. La concurrence entre les fournisseurs de solutions RSE est ardue. D'autres grands acteurs comme IBM Connections, Microsoft Yammer, Jive Software, Tibco Tibbr, Zimbra et SAP Jam ont aussi un pied dans ce marché. Comme son nom l'indique, le réseau social d'entreprise permet aux entreprises de créer des réseaux sociaux où les employés, les clients et les partenaires peuvent mettre à jour leur statut, suivre leurs flux d'activité, partager des documents et collaborer de différentes façons.

C'est avec Chatter que Salesforce était entré sur ce marché. À l'origine, Chatter était uniquement axé sur la collaboration en interne. Mais depuis, Salesforce a plus largement intégré Chatter à sa suite de gestion de la relation client pour l'enrichir de fonctionnalités sociales. La technologie de Chatter sert également à faire tourner Salesforce1 Community Cloud. Le produit donne désormais accès à des pages profils hautement personnalisables qui permettent de voir rapidement les nouvelles informations de contenu ajoutées par l'utilisateur, les groupes auxquels il participe et ses centres d'intérêt. Les pages profil affichent aussi des appréciations et des évaluations sur les membres, de façon à offrir aux autres membres un aperçu de leur niveau d'expertise. Salesforce a également renforcé le lien entre Salesforce1 Community Cloud et son CRM. Les administrateurs de site communautaire peuvent désormais optimiser leurs pages pour accroître leur visibilité dans les moteurs de recherche, et permettre à des personnes extérieures d'accéder aux pages du site sans authentification à partir des résultats de recherche de Google et autres moteurs. L'aspect mobile a également été affiné : les sites communautaires peuvent être développés avec des techniques de design web dites « responsive », avec mise à l'échelle à la volée pour s'adapter à différentes tailles d'écran. Le service est également accessible à partir de l'application mobile Salesforce1.

Toutes les fonctions disponibles en octobre 

Les nouvelles fonctionnalités seront opérationnelles à partir du mois d'octobre prochain, nous a indiqué Olivier Nguyen, en particulier le service proposera des modèles préconstruits et un outil de conception de site pour les « community managers » sans compétence technique. Le prix de Salesforce1 Community Cloud reste identique à celui de Communities, soit 500 dollars par communauté et par mois.

lundi 11 août 2014

Salesforce enrichit les fonctions vidéo de l'outil de support Desk.com

LMI du 11/08/2014

L'éditeur de PaaS et de SaaS renforce la présence de la vidéo dans sa plateforme de support Desk.com. Salesforce compte sur cette démarche pour récolter un maximum de données sur son usage dans une logique d'assistance et de relation client.

À l'instar de ses concurrents comme Freshdesk et Zendesk, la plateforme d'aide de Salesforce.com, Desk.com, proposait déjà de la vidéo. L'éditeur a toutefois décidé d'ajouter de nouveaux outils pour enrichir son intégration et son utilisation. Annoncées mardi dernier, les nouveautés comprennent notamment des modèles inédits, des outils analytiques et la possibilité d'intégrer des vidéos depuis Vimeo. Tous ces ajouts ont pour but de rendre le processus plus simple et plus efficace. « Il y a de nombreux usages évidents pour la vidéo sur les plateformes de support », déclare Sarah Varni, vice-présidente en charge du marketing pour Desk.com. « Mais une chose est sûre, elle doit permettre aux utilisateurs de savoir comment fonctionne leur produit le jour J », poursuit-elle. La vidéo donne également la possibilité de libérer du temps pour les équipes du support en répondant efficacement aux questions fréquentes et répétitives que peuvent avoir les clients.

Vimeo Pro pris en charge

Ajouter une vidéo à un article nécessite uniquement l'intégration d'un bout de code. Il est également possible d'utiliser une classification particulière pour que soient regroupées dans une même base les vidéos traitant du même sujet. S'il reste de nombreux sites de partage qui ne sont pas pris en charge par Desk.com, la compatibilité avec Vimeo, et notamment sa partie professionnelle, donne accès à un service de stockage de vidéos ainsi qu'à des fonctionnalités de personnalisation visuelle.

Finalement, Desk.com devrait permettre de récupérer de nombreuses données sur l'usage de la vidéo pour comprendre quel genre de contenu est le plus efficace dans une logique de support et de relation client.

jeudi 24 juillet 2014

Salesforce.com lance Sales Reach pour suivre les ventes en temps réel


Avec Sales Reach, les commerciaux peuvent désormais suivre au plus près leurs ventes et leurs perspectives d'affaires.

En combinant les solutions marketing de Pardot à ses outils ventes et communautaires, Salesforce.com propose une application baptisée Sales Reach pour automatiser les ventes et la remontée d'informations depuis les plates-formes sociales. L'idée est d'aider les vendeurs à mieux gérer leurs prospects pour suivre en temps réel leurs ventes.

« Les acheteurs d'aujourd'hui ne suivent plus un processus linéaire et prévisible, a déclaré Mark Woollen, vice-président senior en charge du marketing produit chez Salesforce.com. Sales Reach apporte aux vendeurs la possibilité de suivre de plus près, grâce à des alertes sur mobiles, les velléités d'achat d'un prospect, afin de « battre le fer pendant qu'il est chaud ». À cette fin, Sales Recah fournit des notifications d'activité en temps réel qui sont poussées vers le terminal mobile du vendeur. Par exemple, un vendeur peut obtenir une notification indiquant qu'un prospect vient de télécharger une documentation commerciale sur le site web de la société pour regarder les prix des produits, a précisé Matthieu Sweezey, évangéliste produit chez Salesforce.com. « C'est le moment idéal pour le rappeler », a souligné M. Sweezey. Dans le passé, un vendeur pouvait programmer une tâche dans son CRM (gestion de la relation client) pour se souvenir qu'il devait rappeler ce client après un certain laps de temps, ce qui est un coup de dés par rapport aux capacités de Sales Reach, selon M. Sweezey.

Mieux profiler ses clients avec les réseaux sociaux 

Mais Sales Reach ne s'arrête pas en si bon chemin. Le vendeur peut très bien réussir à joindre son client pour s'entendre dire que ce n'est pas le bon moment pour discuter d'une affaire. Le vendeur pourra alors lancer programmer une campagne d'emailing ciblée à destination de ce prospect avec un e-mail incluant une invitation à rejoindre une communauté en ligne, également hébergée sur une des plates-formes de Salesforce.com, et ainsi discuter avec des pairs qui ont déjà acheté les mêmes produits et services. Sales Reach pourra aussi envoyer une notification au vendeur pour lui signaler que son client a rejoint la communauté et suivre les commentaires et échanges de ce dernier sur les produits de la firme ou de la concurrence.

Des commentaires et échanges qui peuvent également alimenter le dossier d'origine du dit client pour affiner son profil. Ainsi, le ou les vendeurs pourront mieux adapter leurs propositions commerciales pour enlever le morceau. Le produit sera disponible dans la première moitié de l'année prochaine, avec un prix qui sera annoncé à ce moment-là.

samedi 12 juillet 2014

Big Data : Salesforce croque RelateIQ pour 390 millions de dollars

JDN du 12/07/2014

Nouvel achat pour Salesforce. Le groupe de Marc Benioff met la main sur une technologie facilitant le traitement et l'accès à de gros volumes de données clients.

Après l'acquisition du spécialiste de la gestion de campagnes multicanales ExactTarget puis celle de la technologie de datavisualisation EdgeSpring en 2013, Salesforce conclut une nouvelle acquisition. Le pure player du cloud met cette fois la main sur RelateIQ : un éditeur spécialisé dans les outils de traitement de données clients (non-structurées). L'opération est conclue pour la somme de 390 millions de dollars, dont 350 millions par échange d'actions et 40 millions en numéraire.
La solution de RelateIQ est dessinée pour faciliter l'analyse de gros volumes de données clients (e-mails clients, rendez-vous inscrits dans les calendriers, relations via les réseaux sociaux...). Elle repose sur des technologies de data mining et de machine learning pour consolider des informations en provenance de multiples canaux, et les restituer dans des tableaux de bord de pilotage consolidés. RelateIQ qualifie son offre de solution de gestion de l'intelligence relationnelle (Relationship Intelligence Management en anglais).

jeudi 3 juillet 2014

Salesforce dope ses tableaux de bord et son reporting mobile

L'app mobile pour smartphone et tablette de Salesforce.com permet de mieux identifier et filtrer les deals commerciaux selon leur importance et de faire remonter des informations clients utiles avant tout contact. Des API sont également fournies pour intégrer les rapports dans n'importe quelle app.

Salesforce.com a annoncé des améliorations pour son app mobile Saleforce1 avec des tableaux de bord et rapports de dernière génération. Ces derniers doivent permettre aux utilisateurs d'approfondir et d'élargir les données CRM, en faisant mieux remonter les deals commerciaux prospectifs, avec des capacités de filtrage supplémentaires et en procurant davantage d'informations clients spécifiques avant de rentrer en contact avec ces derniers. Cette mise à jour a nécessité un gros investissement de la part de Salesforce.com, sans toutefois que le montant soit précisé.

Le spécialiste du CRM en mode SaaS a aussi fourni un set d'API supplémentaires pour ses outils de tableaux de bord et de reporting pour permettre de concevoir des rapports pouvant être intégrés dans n'importe quelle app, aussi bien fournie par Salesforce.com que par un éditeur tiers. Ce set d'API sera compatible avec les librairies Open Source de créations de graphiques Google Charts et Charts.js. La plupart de ces fonctionnalités seront disponibles dans le courant du mois. Une autre permettant aux utilisateurs de partager des captures d'écran de tableaux de bord dans l'outil de réseau social Chatter de Salesforce.com sera également proposé avant la fin de l'année.

Toutes ces fonctions supplémentaires seront proposées sans surcoût. On se souvient qu'il y a deux ans, les utilisateurs s'étaient plaints de devoir payer des fonctions BI complémentaires.

jeudi 26 juin 2014

A Paris, le PDG de Salesforce confirme son intérêt pour la France

LMI du 26/06/2014

Marc Benioff vient de passer un mois en France, un séjour qu'il a ponctué ce matin d'une intervention remarquée sur l'événement Salesforce1 World Tour, organisé à la Porte de Versailles. Avec un mot d'ordre : développer l'Internet des clients sur sa plateforme cloud Salesforce1.

Les Américains croient davantage au potentiel de la France que les Français eux-mêmes, a confié Marc Benioff, CEO de Salesforce.com, numéro 1 des solutions CRM en SaaS, à nos confrères du Figaro cette semaine. Voilà déjà un mois que le dirigeant américain, pionnier des logiciels commercialisés en mode cloud, est arrivé en France, invité en particulier à intervenir dans le cadre des 70èmes commémorations du débarquement des alliés le 6 juin 1944. Et ce matin, il tenait sur le Salesforce1 World Tour, au Parc des expositions de la Porte de Versailles, l'un de ces keynotes dont il a le secret et que connaissent bien les familiers de son rendez-vous Dreamforce à San Francisco (plus de 135 000 participants en novembre 2013). Avec un mot d'ordre, développer « l'Internet des clients » en s'appuyant sur sa plateforme cloud Salesforce1. A l'aube de l'Internet des objets, derrière chaque terminal et chaque technologie se trouve un client, martèle Salesforce.

La marque de fabrique de Marc Benioff lors de ses interventions, c'est d'arpenter les allées de la conférence plénière en mettant en valeur l'expérience de clients emblématiques, assis dans le public et qu'il invite à se lever pour dialoguer avec lui. Ce matin, il a tour à tour interrogé Christopher Zanardi-Landi, vice président exécutif de Louis Vuitton, Perrine Daubas, de Reporter sans frontières (Marc Benioff ne manque jamais de mentionner les engagements sociétaux et les activités caritatives qui lui tiennent à coeur), Thierry Bonhomme, directeur exécutif d'Orange Business Services, et Maurice Levy, PDG de Publicis, qu'il a qualifié « d'incroyable visionnaire ».

Un hub de transformation digitale


Au cours des dernières semaines, Marc Benioff a rencontré de nombreux clients et partenaires français et inauguré les nouveaux locaux de la filiale, dans le 7ème arrondissement de Paris. Parmi les grandes entreprises françaises qui utilisent ses logiciels figurent aussi SNCF, Axa, Pernod Ricard, Renault, La Poste, Schneider Electric ou Air Liquide, pour ne citer que celles-ci. Le CEO de Salesforce.com mise beaucoup sur l'Hexagone, ainsi qu'il l'a déjà manifesté, en particulier avec son projet d'y ouvrir un datacenter en 2015. Il est également prévu de créer d'ici la fin de l'année un « hub de transformation digitale » à Paris.

En 2013, l'éditeur a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en France, selon les chiffres communiqués au Figaro, et ce matin, sur Salesforce1 World Tour, Marc Benioff a indiqué qu'il avait dans sa ligne de mire le milliard d'euros. Au niveau mondial, l'éditeur spécialisé dans les logiciels de CRM a dépassé les 4 Md$ (près de 3 Md€) sur son dernier exercice, clos fin janvier. En un an, ce chiffre d'affaires a progressé de 37%. Le CEO a souligné que sa société figurait parmi celles à qui les analystes attribuaient l'un des plus forts taux de croissance prévisionnelle (31%). Concernant son intérêt pour la France, le dirigeant de Salesforce a aussi rappelé qu'il y a racheté Instranet, dont le dirigeant Alex Dayon a désormais le titre de président, responsable des produits de Salesforce. En France, l'éditeur a également racheté EntropySoft.

Donner à chacun le droit à l'erreur, pour mieux avancer

Ce matin, lors de son intervention, le PDG de Publicis a remercié l'entrepreneur américain d'investir en France. Interrogé sur les grandes évolutions de son métier (la communication) en tant que client de Salesforce, Maurice Levy a cité la mobilité, « l'élément clé de tout ce que nous faisons » et la personnalisation des interactions, « de nombreuses apps nous aident à le faire et ce n'est que le début ». Ensemble, les deux dirigeants ont inévitablement abordé la nécessité de prendre des risques pour pouvoir avancer, Maurice Levy estimant qu'il fallait en prendre davantage. « Il faut donner à chaque collaborateur le droit à l'erreur », a insisté le PDG de Publicis. Au Figaro, Marc Benioff avait aussi confié que les Français manquaient de confiance en eux et que les entrepreneurs français cédaient trop vite leur société à des valorisations trop faibles. Lui croit en la solidité de notre économie : « J'ai pris un bail de dix ans pour mon siège social », a-t-il ainsi indiqué au quotidien français.

mercredi 25 juin 2014

Seize éditeurs français créent le club Salesforce Application

LMI du 25/06/2014

Les éditeurs dont les applications compatibles avec Salesforce et certifiées par lui se regroupent au sein d'un club visant à leur assurer une meilleur visibilité que sur l'AppExchange.

L'AppExchange de Salesforce, la place de marché où l'éditeur recense et commercialise les applications compatibles avec son CRM, renferme plus de 2000 logiciels conçus par des ISV (independant software vendor) du monde en entier. Dans ces conditions, difficile de sortir du lot, même lorsque l'on jouit d'un partenariat privilégié avec le numéro un mondial de la gestion de la relation client. Pour s'assurer davantage de visibilité auprès des entreprises, les 16 ISV français dont les offres sont certifiées par l'éditeur ont décidé de se regrouper au sein du Salesforce Application Club. Créée avec l'assentiment de Salesforce mais à la seule initiative de ses membres, cette organisation s'est déjà dotée d'un site web où toutes les applications développées par les sociétés qui la composent sont référencées et classées par thématiques (archivage, finance, marketing, mobilité...).

Mettre en avant la certification accordée par Salesforce

« Notre objectif est d'être plus visibles et de bien faire comprendre aux clients et aux intégrateurs qui ne le savent pas toujours que nos offres ont le tampon de Salesforce », explique Céline Blanc, la directrice de ventes et du marketing de Nomalys, concepteur de l'application Nomalys for Salesforce. Pour disposer du fameux tampon, les ISV doivent développer leurs applications en collaboration avec les équipes techniques de l'éditeur et les faire ensuite valider par elles. Ce long parcours de certification se termine par la signature d'un accord commercial en vertu duquel les forces de ventes de Salesforce seront commissionnées si elles vendent le logiciel d'un partenaire. D'autres ISV conçoivent également des applications compatibles avec Salesforce CRM mais sans processus de certification ni signature de contrat commercial.

Entre certifié ne suffira pas à faire partie du club

Salesforce adoubant continuellement des partenaires ISV, le Salesforce Application Club s'attend à recruter rapidement de nouveaux membres. Ils bénéficieront de ses actions et de celles qui seront menées en partenariat avec l'éditeur. « Il ne suffira pas que leurs applications soient certifiées, prévient toutefois Céline Blanc. Nous leur demanderons une vraie participation à la vie du club, notamment au niveau des groupes de travail que nous allons mettre en place. » L'une des réflexions que va mener le club portera notamment sur l'enjeu de la verticalisation des logiciels qui permet de mieux répondre aux besoins spécifiques des clients.

mercredi 18 juin 2014

Salesforce met à jour Desk.com pour se différencier de Zendesk et de Freshdesk

LMI du 18/06/2014

Selon l'éditeur californien, « contrairement à ses rivaux, les clients de Desk.com peuvent « grandir » avec Salesforce.com ».

Né de l'acquisition d'Assistly par Salesforce.com en 2011, Desk.com est l'équivalent pour les PME de la suite logicielle Sales Cloud réservée aux grandes entreprises. Avec la mise à jour de son application Desk.com, Salesforce.com espère que les petites et moyennes entreprises qui décident de faire évoluer leur solution de support à la clientèle se tourneront naturellement vers son service. En effet, si Desk.com est comparable point par point à des rivaux comme Freshdesk et Zendesk, le vrai élément de différenciation de Salesforce.com se situe dans le fait que « la solution permet de grandir avec les clients », comme l'a déclaré Leyla Seka, directrice générale et vice-présidente de Desk.com. « Nous pouvons amener nos clients là où ils veulent aller, ce qui n'est pas le cas des autres solutions présentes sur le marché », a-t-elle encore affirmé. Toujours selon Leyla Seka, « le moment le plus redoutable pour une entreprise, c'est de devoir changer de système opérationnel quand le rythme de croissance s'accélère ».

Desk.com s'adresse aux petites entreprises qui souhaitent communiquer avec leurs clients par des canaux multiples, aussi bien le courrier électronique que le chat en direct ou les médias sociaux. Elles veulent aussi que ces solutions soient rapides et faciles à mettre en oeuvre. Dans les mises à jour annoncées hier, Salesforce.com met en avant une console remaniée pour les agents du support à la clientèle. « Les clients qui ont testé la version bêta de Desk.com ont indiqué que leurs agents bouclaient leurs dossiers trois fois plus vite qu'avant », a déclaré la directrice générale et vice-présidente de Desk.com. Parmi les nouveautés, l'agent a la possibilité de personnaliser l'écran de la console. Il peut aussi créer des macros pour certaines tâches. Par exemple, s'il doit répondre à des demandes similaires, comme la réinitialisation de mot de passe, il peut sélectionner l'ensemble du groupe de clients et déclencher une réponse standard avec les instructions, au lieu faire une réponse pour chaque demande. La nouvelle version de Desk.com s'enrichit également d'une série de filtres qui permettent à l'agent de hiérarchiser les demandes en fonction de leurs priorités, leur niveau d'urgence ou la date de la demande.

mardi 17 juin 2014

Salesforce lance son kit de développement pour objets connectés

LMI du 17/06/2014

Le Wear Developer Kit de Salesforce.com va permettre aux développeurs d'intégrer aux logiciels SaaS de l'éditeur des applications qu'ils auront mises au point pour les montres connectées de Samsung et Pebble, pour les Google Glass et pour d'autres objets communicants.

Ce n'est pas une surprise de voir Salesforce.com lancer un kit de développement pour créer des applications autour des vêtements et objets connectés. L'éditeur d'applications cloud avait déjà consacré un espace à ce thème sur sa conférence Dreamforce 2013 à San Francisco en novembre dernier et le sujet a été fréquemment évoqué par le CEO Marc Benioff durant ses keynotes. Le Wear Developer Kit va permettre aux nombreux développeurs (1,5 million) qui évoluent autour des logiciels Salesforce d'imaginer et de tester des applications recourant à divers accessoires connectés : montres, lunettes, bracelets, dispositifs biométriques, etc.

Ce n'est que la première étape d'une série d'initiatives sur ce terrain, selon Daniel Debow, vice président senior, responsable des technologies émergentes chez Salesforce.com, cité par nos confrères de CIO US. Des hackathons sont prévus et l'éditeur pourrait aussi livrer ses propres applications. Pour Daniel Debow, l'initiative de Salesforce.com diffère de celles d'autres fournisseurs qui ont déjà livré des kits de développement de ce type, comme Google ou Samsung, dans la mesure où le Wear Developer Kit de Salesforce s'adresse directement aux développeurs d'applications d'entreprise en les aidant à créer des apps qui vont fonctionner avec les services de Salesforce.com.

Des exemples d'utilisation avec montres et lunettes

Le kit comporte six exemples d'apps intégrées de façon sécurisée avec le cloud de l'éditeur californien pour montrer les usages possibles. Celles-ci s'utilisent avec les montres connectées de Pebble et de Samsung (la Galaxy Gear), avec la plateforme Android Wear (destinée dans un premier temps aux montres), avec les Google Glass et les bracelets Myo de Thalmic Labs (gestion des mouvements) et Nymi de Bionym (authentification). On peut par exemple utiliser l'app liée à la montre Pebble pour faire du reporting. Les lunettes de Google pourront quant à elles être utilisées par les techniciens de maintenance, ainsi que Marc Benioff l'avait montré sur Dreamforce en novembre dernier. Elles se connectent au cloud de Salesforce.com pour récupérer des notices de réparation et accéder à l'historique du client tout en intervenant sans entrave sur l'équipement à réparer.

A ce stade, et même si les apps sont fonctionnelles (et gratuites pour les entreprises abonnées aux solutions de Salesforce.com), il ne s'agit toutefois que d'exemples pour aider les développeurs dans leurs tests. « Elles ne sont pas encore destinées à être réellement utilisées en situation », précise Daniel Debow. Parmi les partenaires de Salesforce.com sur les objets connectés se trouvent aussi Fitbit, ARM, Philips et OMsignal.

mercredi 11 juin 2014

Mise à jour Summer '14 : Salesforce renforce la flexibilité et la mobilité de son CRM

LMI du 11/06/2014

La sortie de la mise à jour trimestrielle de Salesforce.com baptisée Summer'14 est prévue pour plus tard ce mois-ci.

Lancé il y a une quinzaine d'années maintenant, le service de Gestion de la Relation Client (CRM) de Salesforce.com en mode SaaS a depuis longtemps gagné en maturité. Pourtant, le fournisseur continue encore à lui apporter des centaines d'améliorations et de petites modifications plusieurs fois par an. En ce sens, la prochaine édition Summer'14 ne fait pas exception. D'après les informations publiées sur le site de Salesforce.com, il semble que cette fois, le fournisseur a voulu mettre l'accent sur la flexibilité et sur la mobilité. Par exemple, les utilisateurs ont désormais la possibilité de recevoir des courriels pouvant peser jusqu'à 25 Mo, contre 10 Mo auparavant. Salesforce.com a également augmenté la taille maximale des pièces jointes aux objets du système, passant de 5 Mo à 25 Mo. Summer '14 offre aussi aux clients Enterprise Edition la possibilité de personnaliser leur application sans devoir adopter la version Performance Edition, facturée 300 dollars par utilisateur et par mois, contre 125 dollars par utilisateur et par mois pour Enterprise Edition. Le pack Unlimited Apps Pack for Enterprise Edition permet quand à lui de créer jusqu'à 9 999 applications personnalisées, le stockage et les appels d'API étant augmentés en conséquence.