jeudi 26 juin 2014

A Paris, le PDG de Salesforce confirme son intérêt pour la France

LMI du 26/06/2014

Marc Benioff vient de passer un mois en France, un séjour qu'il a ponctué ce matin d'une intervention remarquée sur l'événement Salesforce1 World Tour, organisé à la Porte de Versailles. Avec un mot d'ordre : développer l'Internet des clients sur sa plateforme cloud Salesforce1.

Les Américains croient davantage au potentiel de la France que les Français eux-mêmes, a confié Marc Benioff, CEO de Salesforce.com, numéro 1 des solutions CRM en SaaS, à nos confrères du Figaro cette semaine. Voilà déjà un mois que le dirigeant américain, pionnier des logiciels commercialisés en mode cloud, est arrivé en France, invité en particulier à intervenir dans le cadre des 70èmes commémorations du débarquement des alliés le 6 juin 1944. Et ce matin, il tenait sur le Salesforce1 World Tour, au Parc des expositions de la Porte de Versailles, l'un de ces keynotes dont il a le secret et que connaissent bien les familiers de son rendez-vous Dreamforce à San Francisco (plus de 135 000 participants en novembre 2013). Avec un mot d'ordre, développer « l'Internet des clients » en s'appuyant sur sa plateforme cloud Salesforce1. A l'aube de l'Internet des objets, derrière chaque terminal et chaque technologie se trouve un client, martèle Salesforce.

La marque de fabrique de Marc Benioff lors de ses interventions, c'est d'arpenter les allées de la conférence plénière en mettant en valeur l'expérience de clients emblématiques, assis dans le public et qu'il invite à se lever pour dialoguer avec lui. Ce matin, il a tour à tour interrogé Christopher Zanardi-Landi, vice président exécutif de Louis Vuitton, Perrine Daubas, de Reporter sans frontières (Marc Benioff ne manque jamais de mentionner les engagements sociétaux et les activités caritatives qui lui tiennent à coeur), Thierry Bonhomme, directeur exécutif d'Orange Business Services, et Maurice Levy, PDG de Publicis, qu'il a qualifié « d'incroyable visionnaire ».

Un hub de transformation digitale


Au cours des dernières semaines, Marc Benioff a rencontré de nombreux clients et partenaires français et inauguré les nouveaux locaux de la filiale, dans le 7ème arrondissement de Paris. Parmi les grandes entreprises françaises qui utilisent ses logiciels figurent aussi SNCF, Axa, Pernod Ricard, Renault, La Poste, Schneider Electric ou Air Liquide, pour ne citer que celles-ci. Le CEO de Salesforce.com mise beaucoup sur l'Hexagone, ainsi qu'il l'a déjà manifesté, en particulier avec son projet d'y ouvrir un datacenter en 2015. Il est également prévu de créer d'ici la fin de l'année un « hub de transformation digitale » à Paris.

En 2013, l'éditeur a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros en France, selon les chiffres communiqués au Figaro, et ce matin, sur Salesforce1 World Tour, Marc Benioff a indiqué qu'il avait dans sa ligne de mire le milliard d'euros. Au niveau mondial, l'éditeur spécialisé dans les logiciels de CRM a dépassé les 4 Md$ (près de 3 Md€) sur son dernier exercice, clos fin janvier. En un an, ce chiffre d'affaires a progressé de 37%. Le CEO a souligné que sa société figurait parmi celles à qui les analystes attribuaient l'un des plus forts taux de croissance prévisionnelle (31%). Concernant son intérêt pour la France, le dirigeant de Salesforce a aussi rappelé qu'il y a racheté Instranet, dont le dirigeant Alex Dayon a désormais le titre de président, responsable des produits de Salesforce. En France, l'éditeur a également racheté EntropySoft.

Donner à chacun le droit à l'erreur, pour mieux avancer

Ce matin, lors de son intervention, le PDG de Publicis a remercié l'entrepreneur américain d'investir en France. Interrogé sur les grandes évolutions de son métier (la communication) en tant que client de Salesforce, Maurice Levy a cité la mobilité, « l'élément clé de tout ce que nous faisons » et la personnalisation des interactions, « de nombreuses apps nous aident à le faire et ce n'est que le début ». Ensemble, les deux dirigeants ont inévitablement abordé la nécessité de prendre des risques pour pouvoir avancer, Maurice Levy estimant qu'il fallait en prendre davantage. « Il faut donner à chaque collaborateur le droit à l'erreur », a insisté le PDG de Publicis. Au Figaro, Marc Benioff avait aussi confié que les Français manquaient de confiance en eux et que les entrepreneurs français cédaient trop vite leur société à des valorisations trop faibles. Lui croit en la solidité de notre économie : « J'ai pris un bail de dix ans pour mon siège social », a-t-il ainsi indiqué au quotidien français.

mercredi 25 juin 2014

Seize éditeurs français créent le club Salesforce Application

LMI du 25/06/2014

Les éditeurs dont les applications compatibles avec Salesforce et certifiées par lui se regroupent au sein d'un club visant à leur assurer une meilleur visibilité que sur l'AppExchange.

L'AppExchange de Salesforce, la place de marché où l'éditeur recense et commercialise les applications compatibles avec son CRM, renferme plus de 2000 logiciels conçus par des ISV (independant software vendor) du monde en entier. Dans ces conditions, difficile de sortir du lot, même lorsque l'on jouit d'un partenariat privilégié avec le numéro un mondial de la gestion de la relation client. Pour s'assurer davantage de visibilité auprès des entreprises, les 16 ISV français dont les offres sont certifiées par l'éditeur ont décidé de se regrouper au sein du Salesforce Application Club. Créée avec l'assentiment de Salesforce mais à la seule initiative de ses membres, cette organisation s'est déjà dotée d'un site web où toutes les applications développées par les sociétés qui la composent sont référencées et classées par thématiques (archivage, finance, marketing, mobilité...).

Mettre en avant la certification accordée par Salesforce

« Notre objectif est d'être plus visibles et de bien faire comprendre aux clients et aux intégrateurs qui ne le savent pas toujours que nos offres ont le tampon de Salesforce », explique Céline Blanc, la directrice de ventes et du marketing de Nomalys, concepteur de l'application Nomalys for Salesforce. Pour disposer du fameux tampon, les ISV doivent développer leurs applications en collaboration avec les équipes techniques de l'éditeur et les faire ensuite valider par elles. Ce long parcours de certification se termine par la signature d'un accord commercial en vertu duquel les forces de ventes de Salesforce seront commissionnées si elles vendent le logiciel d'un partenaire. D'autres ISV conçoivent également des applications compatibles avec Salesforce CRM mais sans processus de certification ni signature de contrat commercial.

Entre certifié ne suffira pas à faire partie du club

Salesforce adoubant continuellement des partenaires ISV, le Salesforce Application Club s'attend à recruter rapidement de nouveaux membres. Ils bénéficieront de ses actions et de celles qui seront menées en partenariat avec l'éditeur. « Il ne suffira pas que leurs applications soient certifiées, prévient toutefois Céline Blanc. Nous leur demanderons une vraie participation à la vie du club, notamment au niveau des groupes de travail que nous allons mettre en place. » L'une des réflexions que va mener le club portera notamment sur l'enjeu de la verticalisation des logiciels qui permet de mieux répondre aux besoins spécifiques des clients.

mercredi 18 juin 2014

Salesforce met à jour Desk.com pour se différencier de Zendesk et de Freshdesk

LMI du 18/06/2014

Selon l'éditeur californien, « contrairement à ses rivaux, les clients de Desk.com peuvent « grandir » avec Salesforce.com ».

Né de l'acquisition d'Assistly par Salesforce.com en 2011, Desk.com est l'équivalent pour les PME de la suite logicielle Sales Cloud réservée aux grandes entreprises. Avec la mise à jour de son application Desk.com, Salesforce.com espère que les petites et moyennes entreprises qui décident de faire évoluer leur solution de support à la clientèle se tourneront naturellement vers son service. En effet, si Desk.com est comparable point par point à des rivaux comme Freshdesk et Zendesk, le vrai élément de différenciation de Salesforce.com se situe dans le fait que « la solution permet de grandir avec les clients », comme l'a déclaré Leyla Seka, directrice générale et vice-présidente de Desk.com. « Nous pouvons amener nos clients là où ils veulent aller, ce qui n'est pas le cas des autres solutions présentes sur le marché », a-t-elle encore affirmé. Toujours selon Leyla Seka, « le moment le plus redoutable pour une entreprise, c'est de devoir changer de système opérationnel quand le rythme de croissance s'accélère ».

Desk.com s'adresse aux petites entreprises qui souhaitent communiquer avec leurs clients par des canaux multiples, aussi bien le courrier électronique que le chat en direct ou les médias sociaux. Elles veulent aussi que ces solutions soient rapides et faciles à mettre en oeuvre. Dans les mises à jour annoncées hier, Salesforce.com met en avant une console remaniée pour les agents du support à la clientèle. « Les clients qui ont testé la version bêta de Desk.com ont indiqué que leurs agents bouclaient leurs dossiers trois fois plus vite qu'avant », a déclaré la directrice générale et vice-présidente de Desk.com. Parmi les nouveautés, l'agent a la possibilité de personnaliser l'écran de la console. Il peut aussi créer des macros pour certaines tâches. Par exemple, s'il doit répondre à des demandes similaires, comme la réinitialisation de mot de passe, il peut sélectionner l'ensemble du groupe de clients et déclencher une réponse standard avec les instructions, au lieu faire une réponse pour chaque demande. La nouvelle version de Desk.com s'enrichit également d'une série de filtres qui permettent à l'agent de hiérarchiser les demandes en fonction de leurs priorités, leur niveau d'urgence ou la date de la demande.

mardi 17 juin 2014

Salesforce lance son kit de développement pour objets connectés

LMI du 17/06/2014

Le Wear Developer Kit de Salesforce.com va permettre aux développeurs d'intégrer aux logiciels SaaS de l'éditeur des applications qu'ils auront mises au point pour les montres connectées de Samsung et Pebble, pour les Google Glass et pour d'autres objets communicants.

Ce n'est pas une surprise de voir Salesforce.com lancer un kit de développement pour créer des applications autour des vêtements et objets connectés. L'éditeur d'applications cloud avait déjà consacré un espace à ce thème sur sa conférence Dreamforce 2013 à San Francisco en novembre dernier et le sujet a été fréquemment évoqué par le CEO Marc Benioff durant ses keynotes. Le Wear Developer Kit va permettre aux nombreux développeurs (1,5 million) qui évoluent autour des logiciels Salesforce d'imaginer et de tester des applications recourant à divers accessoires connectés : montres, lunettes, bracelets, dispositifs biométriques, etc.

Ce n'est que la première étape d'une série d'initiatives sur ce terrain, selon Daniel Debow, vice président senior, responsable des technologies émergentes chez Salesforce.com, cité par nos confrères de CIO US. Des hackathons sont prévus et l'éditeur pourrait aussi livrer ses propres applications. Pour Daniel Debow, l'initiative de Salesforce.com diffère de celles d'autres fournisseurs qui ont déjà livré des kits de développement de ce type, comme Google ou Samsung, dans la mesure où le Wear Developer Kit de Salesforce s'adresse directement aux développeurs d'applications d'entreprise en les aidant à créer des apps qui vont fonctionner avec les services de Salesforce.com.

Des exemples d'utilisation avec montres et lunettes

Le kit comporte six exemples d'apps intégrées de façon sécurisée avec le cloud de l'éditeur californien pour montrer les usages possibles. Celles-ci s'utilisent avec les montres connectées de Pebble et de Samsung (la Galaxy Gear), avec la plateforme Android Wear (destinée dans un premier temps aux montres), avec les Google Glass et les bracelets Myo de Thalmic Labs (gestion des mouvements) et Nymi de Bionym (authentification). On peut par exemple utiliser l'app liée à la montre Pebble pour faire du reporting. Les lunettes de Google pourront quant à elles être utilisées par les techniciens de maintenance, ainsi que Marc Benioff l'avait montré sur Dreamforce en novembre dernier. Elles se connectent au cloud de Salesforce.com pour récupérer des notices de réparation et accéder à l'historique du client tout en intervenant sans entrave sur l'équipement à réparer.

A ce stade, et même si les apps sont fonctionnelles (et gratuites pour les entreprises abonnées aux solutions de Salesforce.com), il ne s'agit toutefois que d'exemples pour aider les développeurs dans leurs tests. « Elles ne sont pas encore destinées à être réellement utilisées en situation », précise Daniel Debow. Parmi les partenaires de Salesforce.com sur les objets connectés se trouvent aussi Fitbit, ARM, Philips et OMsignal.

mercredi 11 juin 2014

Mise à jour Summer '14 : Salesforce renforce la flexibilité et la mobilité de son CRM

LMI du 11/06/2014

La sortie de la mise à jour trimestrielle de Salesforce.com baptisée Summer'14 est prévue pour plus tard ce mois-ci.

Lancé il y a une quinzaine d'années maintenant, le service de Gestion de la Relation Client (CRM) de Salesforce.com en mode SaaS a depuis longtemps gagné en maturité. Pourtant, le fournisseur continue encore à lui apporter des centaines d'améliorations et de petites modifications plusieurs fois par an. En ce sens, la prochaine édition Summer'14 ne fait pas exception. D'après les informations publiées sur le site de Salesforce.com, il semble que cette fois, le fournisseur a voulu mettre l'accent sur la flexibilité et sur la mobilité. Par exemple, les utilisateurs ont désormais la possibilité de recevoir des courriels pouvant peser jusqu'à 25 Mo, contre 10 Mo auparavant. Salesforce.com a également augmenté la taille maximale des pièces jointes aux objets du système, passant de 5 Mo à 25 Mo. Summer '14 offre aussi aux clients Enterprise Edition la possibilité de personnaliser leur application sans devoir adopter la version Performance Edition, facturée 300 dollars par utilisateur et par mois, contre 125 dollars par utilisateur et par mois pour Enterprise Edition. Le pack Unlimited Apps Pack for Enterprise Edition permet quand à lui de créer jusqu'à 9 999 applications personnalisées, le stockage et les appels d'API étant augmentés en conséquence.